Dans le premier article, nous avons vu quelques définitions concernant l’entropie et la guérison.  Cette semaine, nous regarderons ensemble comment la quantité d’énergie et surtout, comment la façon  que nous choisissons de l’utiliser influencent nos comportements, nos pensées, nos émotions, notre capacité de guérir, d’aimer et d’avoir de la gratitude.

Notre durée de vie est directement proportionnelle à la quantité d’énergie que nous avons de disponible et comment nous l’utilisons.  Selon les lois de la thermodynamique, l’univers est en expansion, s’assure que tout ce qui existe est également en expansion et veut égaliser toutes les formes et intensités d’énergie.  Par exemple, si vous mettez un objet chaud dans une chambre froide, après un certain temps, tout deviendra à la même température ce qui équivaut à dire que pour un être vivant cela signifie ne plus être vivant.

Plus nous avons d’énergie plus nous avons la capacité d’ordonner les forces qui organisent notre corps physique.  Nous voulons en tout temps avoir assez d’énergie pour garder notre corps physique plus organisé que les lois de la thermodynamique.

Les forces qui organisent nos organes, nos os, notre colonne vertébrale, notre système nerveux et son enveloppe, nos tendons, nos muscles, nos tissus conjonctifs s’appellent, selon Dr Donald Epstein, les forces de la « bioénergie ».  La « bioénergie » est responsable de notre présence physique sur cette terre et se manifeste de différentes façons pour tous les êtres vivants.  D’ailleurs, certains semblent n’avoir que ce type d’énergie par exemple, le ver de terre, l’étoile de mer, certaines bactéries et les plantes en général.

En tant qu’êtres humains, parce que nous avons développé d’autres formes d’énergie comme l’énergie mentale, nous avons le luxe de pouvoir,  jusqu’à un certain point, choisir comment nous utiliserons notre « bioénergie ».

Quels sont les signes qui m’indiquent que je n’ai pas assez ou que je n’utilise pas efficacement  cette énergie?  Les premiers sont ceux où je vais trop souvent me questionner sur comment gérer cette énergie.  Je n’ai pas bien dormi cette nuit, vais-je pouvoir passer une bonne journée? Je n’ai pas pris mes vitamines ce matin, vais-je manquer de quelques nutriments?  Il n’y avait pas d’huile d’olive ce midi au resto et j’ai dû prendre une autre sorte d’huile, cela me causera-t-il de l’inflammation?  Je n’ai pas fait mon « workout », vais-je perdre tout ce que j’ai gagné dans les derniers mois?  Autrement dit, lorsque la personne en vous porte attention à survivre, vous manquez de cette énergie.

On se concentre sur ce que nous ne devons pas faire : je ne peux pas trop travailler, ça va me fatiguer; je ne peux pas sortir trop tard, ça va briser mon cycle de sommeil; je ne peux pas prendre trop de protéines, ça va rendre mon système acide, etc.  Nous mettons l’emphase sur nos activités, nos sorties, notre nourriture, nos heures de sommeil afin de s’assurer que cette énergie qui nous tient en vie ne soit jamais déficiente.

Nous utilisons une énergie supérieure (mentale) pour aider à régulariser notre « bioénergie » et l’effet secondaire majeur de cette stratégie est que nous n’utilisons pas ou peu les autres énergies disponibles telles que  la vision,  la joie, l’enthousiasme,  l’amour ou la gratitude.

Un autre effet secondaire est de rapetisser notre monde afin de conserver cette énergie.  Lorsque notre monde est réduit, ce qui nous allume, nous motive et nous extasie, disparaît également.  Nous nous privons alors de sources d’énergie beaucoup plus puissantes pour organiser notre « bioénergie ».  (Inspiré des travaux de Dr Donald Epstein).

P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison.  Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander)  soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel  à  info@chironetwork.com.   Merci beaucoup. 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 12 04 2021

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