Un des enjeux importants pour notre longévité est notre enfance.  Oui, nous avons tous vécu des événements qui nous ont marqués positivement ou négativement et nous ne voulons surtout pas les revivre ni les ramener au présent. Cependant, lorsque ces événements ne sont pas résolus, ils ont un impact sur nos comportements même si on ne le sait pas.

Une étude faite en 1998 par le CDC a démontré que lorsque nous sommes exposés à plusieurs événements indésirables dans l’enfance (ÉIE) (en anglais « (ACE) Adverse Childhood Event »), nous augmentons le taux de mortalité de beaucoup.  Les ÉIE peuvent être des parents qui se séparent, de l’abus physique, sexuel ou mental, de la violence, de la négligence parentale, etc.

Par exemple, si nous avons eu 6 ÉIE, nous aurons une diminution de notre espérance de vie de 20 ans.  Si nous en avons eu quatre, nous aurons 400% plus de chance de souffrir de dépression et 400% plus de chance de souffrir de la maladie d’Alzheimer.  Les données sont similaires pour le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie.  Si nous en avons eu 8, nous aurons 8 fois plus de chance d’avoir le cancer des poumons et 3.5 fois plus de chance d’avoir une maladie cardiovasculaire.

Notre cerveau cognitif, le cortex frontal et préfrontal, se développe jusque vers l’âge de 26 ans.  Lorsque nous sommes enfants, nous sommes incapables de relativiser ce qui se produit.  En bas âge, tout est centré sur nous donc, tout nous est personnel.  Cela se traduit par des phrases telles que « je dois être une mauvaise personne, je ne suis pas assez intelligent, je ne suis pas assez rapide,  je ne suis pas assez bonne, etc. ».  Après un bout de temps, cela devient notre réalité.

Dès lors, nous adoptons des comportements qui nous aiderons à survivre. Pour certains, ces comportements pourront être de l’agressivité, de l’anxiété, l’énergie du désespoir et pour d’autres, ils voudront prouver à eux-mêmes ou aux autres qu’ils sont quelqu’un.

Comme vous le constatez, cela n’a pas besoin d’avoir que des conséquences négatives.  Que les comportements soient positifs ou négatifs, les incidences sur la santé semblent être les mêmes.

Selon le Dr Keesha Ewers, ces événements influencent des aspects comme votre poids adulte, vos comportements sexuels, certaines addictions (dépendances),  la capacité de prendre soin de vous, etc.

Lorsque dans l’enfance nous vivons un ÉIE, tout notre système nerveux est sous le choc, notre système hormonal a dévié de sa normalité, notre système immunitaire ne sait plus comment réagir, notre microbiome  est débalancé, etc.

Nous pouvons guérir de ces événements avec de l’amour, de la compassion et d’autres expériences enrichissantes.  Nous avons juste un peu plus de travail à faire.  Vous vous souvenez que les grecs ont 4 mots pour décrire l’amour.  L’intention du mot amour ici en grec est AGAPE qui signifie prise de conscience accrue ou « Heightened Awareness ».

 

Le travail ne doit pas seulement être mental ou rationnel.  Ces événements touchent en grande partie notre cerveau reptilien et émotif et conséquemment les couches de tissus physiques que l’on appelle conjonctifs, la musculature profonde suivie de l’ossature surtout celle de la colonne vertébrale.  Il doit y avoir du travail physique de fait.  La chiropratique Network et les exercices d’ISR sont des outils fantastiques pour aider plusieurs parties de votre cerveau à reconnaître ces patrons de comportements et apprendre à les relâcher.

 

C’est pour ces raisons que plusieurs d’entre vous prenez conscience de certains événements du passé pendant vos entraînements Network ou que vous revivez certaines parties de vos traumatismes du passé.  Un peu comme si votre cerveau plus mature a besoin de certaines informations associées à la tension des tissus conjonctifs, musculaires ou osseux pour continuer sa guérison.