Maintenant que nous avons mis nos bases, à savoir vers où ou vers quels modèles (ce sont ceux que je connais) s’orientent nos pensées ou idées, nous regarderons comment nous réussissons à choisir tel ou tel modèle, comment nous nous convainquons que nous avons raison et comment nous justifions notre position.
Il faut se souvenir qu’il n’y a pas si longtemps dans l’histoire, on croyait que notre planète était plate, au centre de l’univers et que rien au monde n’aurait pu faire changer d’idée les gens. Le paradigme de santé dans lequel nous opérons est rempli également de ces certitudes qui disparaîtront éventuellement. La joie et le plaisir d’explorer ce que nous savons, ce que nous croyons savoir, ce dont nous sommes certains et de tout remettre en question font partie de l’évolution de l’esprit.
« Hey! Doc! Je fais de l’anxiété vraiment beaucoup ces temps-ci… »
« Ah oui ? Comment faites-vous cela? »
« Je sens une pression sur ma poitrine, ça serre, j’ai l’impression de manquer d’air et j’approche la panique. »
« Ce que vous me décrivez sont les manifestations de l’anxiété et non comment vous réussissez à faire cela! Ma question est vraiment : Comment faites-vous pour faire de l’anxiété? »
« Telle personne m’a contactée et cela m’a ramenée dans le temps où …………»
« Pauline (nom fictif), ce n’est jamais un appel téléphonique, une personne et/ou même une situation du présent, du futur ou du passé qui te rendent anxieuse. Ce qui te rend anxieuse ce sont tes pensées. »
C’était comme si je venais de lui dire que la terre était ronde. Elle me parla alors de sa mère qui avait la même affaire… de la sérotonine selon l’explication de son médecin, etc.
Lorsque nous acceptons que c’est « NOUS » au lieu que ce soit les circonstances, les situations ou les autres, nous voyons le monde avec de tous nouveaux yeux.
Lorsque nos parents, un événement, un neurotransmetteur et/ou une circonstance sont responsables, nous donnons notre pouvoir à quelqu’un ou à quelque chose d’autre. Lorsque nous reconnaissons que c’est nous qui faisons quelque chose, nous pouvons changer.
Les cerveaux humains et ceux de presque tous les animaux veulent d’abord survivre. Une façon assurée de survivre est de faire ou de penser comme les gens qui nous ont précédés. Si ma mère est une lionne et me montre à chasser d’une certaine façon avec succès, il y a peu de chance que je change ma façon de chasser. Si ma mère m’a enseigné comment monter aux arbres et me tenir en équilibre sur des branches qui se balancent à tout vent et que je réussisse, il y a peu de chance pour j’explore une nouvelle façon parce que les conséquences pourraient être graves.
Pauline me revient quelques jours plus tard et me dit : « Je croyais que vous étiez un «méchant malade» (en blaguant). Je me disais que si vous n’étiez pas malade, alors ça devait être moi le problème. Tout ce que je savais ou connaissais sur ma condition d’anxiété était remis en question. Cela me faisait peur et en même temps, cela m’excitait parce que si vous aviez raison, j’avais une nouvelle façon de considérer ma maladie et même comment y faire face. Si je participe à sa manifestation, je peux donc participer à sa non manifestation. Je ne sais pas encore quoi ou comment faire mais cela doit être possible ».
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 15 11 2021
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