Tout le monde sait que faire de l’exercice fait du bien. Cependant, qu’en est-il si j’ai mal avant, pendant ou après l’exercice? Dois-je arrêter à la première douleur?  Dois-je pousser pour passer par dessus la douleur?  Dois-je attendre de ne plus avoir de douleur avant de commencer à faire de l’exercice?

Comme vous le voyez, cela peut devenir complexe et il n’y a pas de réponse parfaite pour tout le monde tout le temps.  Il y a cependant des règles bien connues que nous devrions suivre la plupart du temps.

Permettez-moi de vous donner de l’information concernant la douleur, la perception de celle-ci et la relation avec les mouvements.

Nous avons toutes sortes de nerfs qui prennent l’information du corps et qui envoient cette même information vers le cerveau.  Chaque type de nerfs envoie des sensations spécifiques au cerveau.  Par exemple, les nerfs qui nous informent qu’une surface est chaude n’enverront pas d’informations concernant la position des tendons et des articulations.

Vous vous frappez le gros orteil sur le coin de la table du salon, vous ressentez une douleur vive instantanément. Cette douleur est automatiquement transportée par un type de nerf que nous appelons A delta.  Puis, cette douleur vive fera place à une autre douleur plus sourde laquelle sera transportée par une autre sorte de nerf  appelé nerf C.

Pour complexifier l’affaire un peu plus, le cerveau, quant à lui, choisit de ressentir ou non certaines douleurs.  Oui, oui, vous avez bien lu.  Je sais que c’est un peu contraire à ce que l’on pense.  C’est un changement de paradigme mais c’est bien connu scientifiquement quoique l’application soit souvent contre intuitive.

Nous avons tous entendu parler du soldat qui avait reçu une balle dans une jambe et qui a transporté son ami sur son dos pendant des kilomètres sans ressentir sa blessure.  Même chose pour certains athlètes capables de faire des performances phénoménales malgré des blessures importantes.  C’est le cerveau qui gère ce qu’il perçoit, la façon dont il le perçoit et l’intensité de ce qu’il perçoit.  Prenez une pause et relisez le paragraphe.

De quelle façon réagissez-vous? « Ben Doc, ce n’est pas dans ma tête c’est dans mon dos ou mon épaule! » Vous avez raison mais il y a encore plus.

Nous avons trois (3) endroits connus au cerveau qui peuvent bloquer ou empêcher la sensation de douleur d’être perçue : le premier est dans la moelle épinière au niveau où le nerf entre dans celle-ci, le deuxième est à la base du cerveau et le troisième est au cerveau supérieur dans les lobes frontaux.

Lorsque nous bougeons, nous activons sans en être totalement conscient ces centres qui viendront influencer notre perception de la douleur.  Lorsque nous mettons notre attention sur nos mouvements, n’importe lesquels, n’importe où dans notre corps, nous influençons la façon dont notre cerveau ressentira nos douleurs.  Et cela a très peu à voir avec l’émotivité de la personne ou sa force mentale.

Je vous expliquerai la semaine prochaine des trucs de mouvements pour influencer  ces douleurs.

P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison.  Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander)  soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel  à  info@chironetwork.com.   Merci beaucoup. 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 30 08 2021

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