Durant les prochaines semaines, nous ferons une courte incursion sur les allergies saisonnières  (rhinite et/ou conjonctivite) telles que le rhume des foins, l’herbe à pouls et les allergies printanières à différents pollens, des arbres en particulier.  Je vous dis d’emblée que ce que j’écrirai est le résultat d’observation de 38 années de pratique avec des centaines et des centaines de patients.  Je n’ai pas, pour la majorité, de recommandations et de preuves scientifiques publiées dans des revues reconnues cependant, ce que vous lirez est basé sur le gros bon sens et les conseils et recommandations ne devraient blesser personnes.

C’est quoi une allergie saisonnière ? Nous devons d’abord reconnaître que la problématique n’est pas le pollen des arbres, arbustes, fleurs, etc., mais bien la réaction exagérée de notre corps à ce pollen.  Lorsque nous identifions le coupable à l’extérieur de nous,  on se voit comme une victime avec peu de possibilités d’interventions personnelles.  L’allergie saisonnière est une réaction qui peut commencer au printemps et durer jusqu’aux premières gelées de l’automne.

Le plus souvent, les symptômes sont des larmoiements, les yeux qui piquent, des écoulements nasaux clairs et abondants, éternuements à répétition, picotements du nez, de la gorge et des oreilles.  Certaines personnes peuvent avoir des rougeurs aux yeux et un épaississement des paupières avec des décharges purulentes.

Au printemps, les allergènes (ceux qui déclenchent la réaction allergique) sont souvent associés aux pollens des arbres et arbustes.  Par la suite, au milieu de l’été, se sont les graminées qui sont en cause comme le gazon et le foin par exemple.  Puis, vers la fin du mois d’août c’est l’herbe à poux qui est blâmée.

Normalement, nous sommes tous exposés aux mêmes pollens et si ceux-ci étaient la cause, tout le monde serait allergique. Les allergies sont une hyper réaction faisant intervenir les IgE et les lymphocytes T helper de type 21.  Le contact de la muqueuse nasale avec l’allergène provoque le relargage d’histamine, de leucotriènes, de prostaglandines.  Que cela signifie-t-il ?   Dans le fond, cela indique que votre corps réagit trop fortement à quelque chose pour laquelle il ne devrait pas ou peu réagir ce qui provoque  les symptômes mentionnés ci-haut.

Qu’est-ce qui rend quelqu’un plus sensible ou vulnérable ? Bien sûr, l’alcoolisme peut en être une cause.  Selon Wikipédia français, une trop grande propreté pourrait favoriser l’apparition d’allergies.

Que peut-on faire si on ne veut pas prendre de médicaments avec toutes sortes d’effets indésirables connus et inconnus ? Au naturel, on peut se tourner vers la quercétine (quercétol) flavonoïde extraite de plantes de type câpres, oseille et myrtilles car celles-ci semblent diminuées très fortement les symptômes inflammatoires, conjonctifs, écoulements nasaux et sifflements respiratoires.  Le curcuma est aussi efficace pour soulager certains symptômes.

Les sources alimentaires riches en quercétine sont en ordre décroissant c’est-à-dire les câpres, la livèche (plante européenne), les piments forts jaunes crus (capsicum), le sureau noir, le chocolat noir, les oignons crus, les bleuets sauvages, le cassis, le brocoli cru et finalement, le thé vert.

Toutes ces herbes peuvent aider à soulager certains de vos symptômes mais une chose est certaine.  Votre système nerveux est toujours derrière ces réactions allergiques car il est le grand régulateur de tous les systèmes du corps alors, un débalancement dans le fonctionnement du système nerveux sympathique ou parasympathique sensibilisera encore plus votre organisme.

À la clinique, nous avons certaines techniques qui semblent être super efficaces pour diminuer certains symptômes allergiques saisonniers, à tout le moins, temporairement.  Des ajustements vertébraux réguliers demeurent une excellente forme de prévention et de diminution des symptômes.

La prochaine fois, je vous parlerai des autres méthodes qui sont particulièrement efficaces chez beaucoup de gens pour atténuer et même enrayer les symptômes.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 23.09.2019

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