C’est Aristote qui aurait dit : « Le bonheur est le sens et le but de la vie, la vie humaine n’a pas d’autre finalité. »
Comme tout le monde, parfois la vie nous invite à être heureux et parfois c’est plus difficile. Et souvent, les circonstances extérieures n’ont rien à voir avec ce que je suis, ce que je vis et où je me dirige.
C’est Étienne Drapeau qui nous dit : « Aujourd’hui sera la plus belle journée de ma vie. » Dans cette simple phrase, il nous oblige à prendre la responsabilité de notre bonheur. Ce sera la plus belle journée de ma vie à la condition que je m’engage à ce que ce soit ainsi. Il ne nous dit pas à la condition que mon épouse soit de bonne humeur, que mes transactions d’affaires se terminent comme je le désire, que je n’aie pas autant de mal, etc.
Être heureux ne veut pas dire que les circonstances extérieures s’alignent de façon parfaite, cela veut simplement dire que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour me souvenir qu’être heureux est ma responsabilité peu importe les circonstances extérieures.
L’un des points importants pour apprendre à être heureux est notre mentalité (mind set).
Les gens qui vivent certaines portions de leur vie en étant guidés par leur ego ou leur performance ont tendance à non seulement moins performer mais aussi à être moins heureux.
Les gens qui ont une mentalité de processus, d’apprentissage, d’évolution et de progression ont tendance à mieux performer et à être plus heureux.
Vous êtes dans un groupe de travail avec des objectifs pointus et un échéancier limité. Toute l’équipe est partie prenante, tous veulent contribuer et performer (ce qui n’est pas toujours le cas).
Certains voudront collaborer simplement parce qu’ils contribueront à une plus grande cause. Ils participeront et apprendront des choses et pourront les partager par la suite. Ils n’attendent rien d’autre que la satisfaction d’avoir réussi.
D’autres coopéreront pour se prouver qu’ils peuvent faire le travail ou prouver aux autres qu’ils peuvent le faire. Une fois le travail terminé et même en cours, ils s’attendent à être reconnus, valorisés et surtout à une rétribution quelconque une fois le travail terminé.
Comme ce n’est pas facile de s’observer dans toutes les sphères de notre vie, je vous donne un autre exemple. Prenons le golf, au hasard.
Certains veulent bien jouer au golf parce qu’ils rêvent d’être reconnus par leur club ou leurs partenaires de jeu ou eux-mêmes. La partie de golf devient qui ils sont. Ils pratiqueront, s’éduqueront, liront, prendront des cours dans ce but bien précis et, très souvent à leur insu.
D’autres désirent bien jouer au golf parce qu’ils savent que c’est l’apprentissage d’une vie, qu’ils apprennent ainsi à se dépasser, à grandir et à évoluer comme golfeur et personne humaine. Ils peuvent faire les mêmes pratiques et prendre les mêmes cours mais dans un but très différent.
Vous vous doutez assurément que les premiers progressent moins bien, moins vite et très souvent, performent moins bien.
Quant à lui, le deuxième groupe a plus de chances de mieux performer, de mieux réussir même si ce n’est pas l’objectif principal. Ils sont également, de façon générale, plus heureux indépendamment des résultats obtenus dans leur cheminement de golfeur.
Vous pouvez prendre n’importe quelles activités que ce soit le travail, famille, loisirs ou hobbies et faire le même exercice. C’est hallucinant comment certains aspects de notre vie peuvent être sains et en santé alors que d’autres peuvent l’être beaucoup moins.
Je quitte à l’instant pour aller pratiquer mon golf et m’observer à savoir dans quel groupe je me place. Si je me fie à mes dernières parties, je vous laisse deviner dans quel groupe je me situe présentement.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 17 07 2023
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