Comme nous l’avons vu la semaine dernière,  le penseur nous aide à se positionner dans notre culture.  Cette façon de penser est correct alors que cette autre ne l’est pas.  Ce comportement est accepté alors que celui-ci ne l’est pas.  C’est ainsi que je sais que je suis un bon étudiant, un bon citoyen, un bon employé, un bon client, etc.  Si je ne semble pas trouver ma place dans une culture principale, je me trouverai une culture où je pourrai être accepté comme celui du crime organisé par exemple.

Le penseur se développe de l’âge de 4 ans jusqu’à environ la fin de l’adolescence.  Oui je sais, certains adultes sont encore là même s’ils sont très intelligents ou connaisseurs.

Par exemple, les médias (et je ne dis rien contre les médias bien au contraire) par leur influence sont importants dans le conditionnement et le renforcement de la culture où nous vivons.  Pour la COVID, ils nous disent ce que nous devons faire et ne pas faire.  Ils martèlent le message (qui vient des gens sur qui on doit se fier) afin de s’assurer qu’il est bien compris.

Ces médias nous disent les bons comportements et également les mauvais comportements a adoptés.  Lorsque nous agissons de cette façon, nous sommes de bons citoyens et lorsque nous agissons d’une autre façon, nous ne sommes plus de bons citoyens et même nous devenons de mauvais citoyens.

Le penseur a tendance à polariser les situations; tout est blanc ou tout est noir et il n’y a pas de zone grise.  C’est le monde des règles et des règlements.  Tu peux faire ci ou ça mais pas ceci ou cela; c’est la pensée systémique.  Le penseur oublie trop souvent la raison profonde derrière les règles.

Un autre exemple est le règlement de la limite de vitesse sur les autoroutes qui dit qu’on ne doit pas rouler à plus de 100 km/h.  Quelqu’un qui roule à 105 est-il un mauvais citoyen? Ou à 115 ou à 150 km/h?  Nous avons tous notre tolérance.  Qu’en est-il des services de police ou d’ambulancier?  Et si moi j’ai une urgence?  Le penseur dit : « Le règlement c’est le règlement » ou comme disait Séraphin Poudrier : « La loi c’est la loi ».  Si le penseur a suffisamment d’énergie, il pourra faire les distinctions qui s’imposent.  Cependant, si le penseur n’a pas assez d’énergie alors il aura de la difficulté à faire ces mêmes distinctions.

Vous êtes-vous déjà présenté dans un restaurant où le serveur avait retenu par cœur toutes les commandes des 8 convives (avant la pandémie) où chacun avait des particularités dans sa commande et tout est arrivé exactement comme attendu?  Ça c’est le travail du penseur et c’est un penseur qui a de l’énergie.  Celui-ci vous dira avant même que vous ayez fini vos explications : « Ça va, j’ai compris » et effectivement, il aura tout compris.

Le penseur qui n’a pas beaucoup d’énergie aura les mêmes pensées qui reviendront le hanter ou l’obséder jour et nuit.  Si vous passez la journée à penser à la même chose, que votre petit hamster n’arrive pas à s’arrêter c’est que votre penseur manque d’énergie.  Vous êtes stressé ou anxieux face à une situation et vous ne pensez qu’à ça, la batterie du penseur est basse.

Lorsque notre quantité d’énergie est suffisante, nous allons d’une pensée à l’autre sans qu’elle ne nous affecte.  Nous sommes capables en un instant de faire toutes sortes de nuance rapidement.  Je vous donne un exemple.  Je suis inquiet de la COVID mais, je suis tout seul dans ma maison.  Lorsque je sors je suis prudent, je respecte les consignes à la lettre et le soir tout seul sans aucun contact,  j’ai encore peur.  Mon penseur manque définitivement d’énergie.

Parfois nous devons nourrir notre bioénergie avec des rituels et habitudes pour supporter notre penseur.  Parfois nous devons alimenter celui qui réagit c’est-à-dire ressentir ce qui doit être ressenti pour stimuler le penseur.  Et parfois, nous devons avoir accès à d’autres formes d’énergie pour que notre penseur ait plus de ressources et nous couvrirons celles-ci dans les prochains articles.

Le contenu de ce texte est inspiré des travaux de Dr Donald Epstein.

P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison.  Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander)  soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel  à  info@chironetwork.com.   Merci beaucoup. 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 17 05 2021

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