Cette semaine, nous regarderons ensemble des facteurs qui contribuent à la longévité et des facteurs qui contribuent également à la non-longévité.

La quantité d’informations qui atteint notre cerveau depuis plus de 25 ans est inégalée. Cette quantité force notre cerveau à constamment se dépasser pour réussir à gérer cette information.  Nous n’avons qu’à penser à nos cellulaires, nos pages Facebook, nos courriels, notre café, notre adrénaline, les films, les nouvelles, les jeux vidéos, etc.  Notre cerveau est en état de sur stimulation et ce, de façon constante.

Entre 95 et 99 %  des fonctions qui nous font vivre proviennent du système nerveux autonome.  Par la suite, nos fonctions cérébrales devraient nous assurer une qualité de vie afin d’observer et de participer à la vie d’une nouvelle façon qui nous permet de grandir, d’évoluer et d’aider les autres à faire de même.

Lorsque notre esprit est moins chaotique, notre système nerveux le sera moins et notre biologie toute entière ne s’en portera que mieux. Nous aurons moins tendance à développer des maladies qui sont présentes bien souvent pour nous permettre de faire le point et remettre les pendules à l’heure.  Il ne sert à rien de soigner une maladie si la raison fondamentale de l’apparition de celle-ci n’est  ni déclarée et ni corrigée.

En tant que chiropraticien soucieux de ma santé, lorsque je me lève le matin, je prends toujours ma pression sanguine. Si je découvre qu’elle est un peu élevée (disons 135 sur 93), j’ai alors plusieurs choix qui s’offrent à moi. Le premier, le plus facile et efficace est de prendre certains médicaments que mon médecin devra me prescrire et ma pression redeviendra « normale ».  Un autre choix est de me demander pourquoi elle est si élevée ce matin.

Souvent notre système nerveux sympathique peut être trop actif et avoir alors l’impression que notre vie soit en danger.  Il fera tout pour nous faire survivre.  Ce qui est une très bonne chose à court terme mais qui peut être dangereuse à moyen terme.  Si nous n’enlevons pas ou ne corrigeons pas la ou les raisons pour lesquelles notre système nerveux sympathique est trop actif, il continuera de faire son travail et notre pression sanguine continuera de s’élever.

Ce qui peut rendre mon système nerveux sympathique est entre autres la circulation, toutes les choses que j’ai à faire aujourd’hui, la bourse et mon plan de pension, les réparations à la clinique, une situation avec un de mes petits enfants, mon nombre de « like » sur ma page Facebook (hypothétiquement, car c’est Dre Andrée-Anne qui gère cela), certains patients qui ne vont pas aussi bien que je le voudrais, etc. Comme chiropraticiens, nous voyons des inquiétudes semblables lorsque nous travaillons avec vous.

Tout ça, pour du stress bien souvent que nous nous imposons inconsciemment. D’ailleurs, je vais vous inviter à faire un exercice qui pour moi est très efficace et que je crois avoir découvert moi-même. Lorsque vous vous dites que vous êtes stressé, changez la phrase pour « j’ai peur ».

J’ai peur de quoi ? J’ai peur d’être en retard, de ne pas performer, de ne pas atteindre mes objectifs, j’ai peur de ce que les gens vont penser, d’avoir l’air fou, d’échouer, de réussir, etc.

Lorsque l’on se dit je suis stressé, souvent il s’agit d’une force extérieure (stresseur) et je ne peux pas changer grand chose dans la circulation, mon patron, etc. Lorsque je dis j’ai peur c’est moi qui est responsable de créer cette peur.  Lorsque j’identifie la peur le plus précisément possible, elle perd son pouvoir.  Je peux alors décider consciemment si cette peur est pertinente ou si je me la suis causée moi-même. J’ai peur d’être en retard à cause de la circulation.  Hum!  C’est vrai que ce n’est pas une bonne chose d’être en retard.  Je suis parti à l’heure et même en avance.  Je ne pouvais pas prévoir qu’il y aurait un accident ou un bouchon. Tout ce que je peux faire est de respirer et apprécier le moment.

Essayez-le cet exercice.  Je peux vous dire que pour moi il fonctionne et cela remet les choses en perspective.  C’est moi qui ai peur donc, il y a une décision que je peux prendre à savoir si elle est pertinente et si je veux la conserver.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 01.04.2019

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