Que peut-on faire pour aider notre flore intestinale ou microbiote afin que tout soit performant à son maximum ?

Les règles sont très simples et vous les connaissez mais parfois, on ne voit pas toujours le contexte ou les ramifications un peu plus insidieuses.

Tout d’abord, il fait bien comprendre que ce que nous mangeons ainsi que la qualité et la quantité auront un effet direct sur notre microbiote.

En haut de la liste, il y a les légumes et les fruits suivis des légumineuses ainsi que des légumes fermentés. Ces aliments, le plus varié possible, viendront nourrir les microbes de nos intestins et à leur tour, ces bactéries nous aideront dans plusieurs fonctions essentielles du corps.

Une alimentation trop riche en grains, produits laitiers et produits animaux viendra réduire le nombre d’espèces de bactéries de notre système digestif d’où l’importance de la variété.

Dans un deuxième temps, il faut tout faire pour ne pas détruire ou affecter ces mêmes bactéries. En haut de la liste, bien entendu, viennent les antibiotiques qui sont parfois nécessaires (mais beaucoup moins souvent que nous sommes habitués).

Puis, arrivent les aliments contaminés par les pesticides et herbicides. En fait, tous les aliments qui ne sont pas biologiques ont le potentiel de nous intoxiquer chimiquement.

Si vous mangez des produits ou sous-produits d’animaux, vous devez considérer ce que ceux-ci ont mangé. S’ils ont mangé des grains avec des herbicides (c’est-à-dire tous) ou s’ils ont eu des antibiotiques, il y aura des résidus qui apparaîtront dans les viandes ou sous-produits.  Ces résidus ont le potentiel d’affecter notre microbiote donc, toute notre santé.

Si vous mangez des poissons d’élevage, vous en avez pour votre argent des agents de contamination : des antibiotiques, des produits chimiques provenant de la moulée et de leur fabrication, sans compter les produits génétiquement modifiés.

Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à tous ces produits. Nous devons faire attention surtout aux enfants, aux futures mamans et à celles qui allaitent.

Puis, il y a le fait que nous avons peur d’être malades, d’être infectés. C’est important d’être malade, d’avoir un peu de fièvre, de ne pas se sentir dans notre assiette car notre système immunitaire se doit d’être entraîné. Si nous ne permettons pas à notre système immunitaire de grandir, de maturer dès la naissance, ce dernier sera plus fragile et moins sensible. Plusieurs chercheurs qui ont des réticences concernant les vaccins amènent ce point dans leur argumentation.

On a tendance à voir les bactéries comme le E. coli ou Candida comme étant mauvaises, mais pas nécessairement. Si elles deviennent pathogènes c’est qu’il y a beaucoup d’autres facteurs en jeu et ce sont ceux-ci qu’il faut traiter, non seulement le microbe qui en est que la résultante. Nous avons tous des microbes et ce n’est que lorsque leur nombre est multiplié par dix que nous avons des problèmes.

Vos chiropraticiens vous suggèrent de manger des légumes et fruits frais, d’origine locale le plus souvent possible. Si vous privilégiez des produits et sous-produits d’animaux élevés et nourris sainement, ceci améliorera votre microbiote et rendra vos mitochondries encore plus efficaces et heureuses.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 28.01.2019

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