Les gens qui vivent le mieux et le plus longtemps se retrouvent dans plusieurs petits villages en Sardaigne.  Oui, les hivers sont doux et oui, ils sont isolés géographiquement mais leur point commun : les liens qu’ils ont tissés avec leurs parents et amis.

Lorsque nous parlons de communauté, nous parlons de relations et de connexions.  Quand faisons-nous passer le travail avant une réunion d’amis ou de famille ?  Depuis quand la beauté de notre cour arrière passe-t-elle avant les relations que nous aurions pu avoir avec des gens de même intérêt ?

Aujourd’hui nous faisons plein de choses.  On se valorise soit par la quantité d’heures de travail que nous faisons ou soit on se justifie en connaissant toutes les séries-télé même si on les écoute en rediffusion.  Tout cela au prix de ne pas entretenir de relation avec les autres.

Nous avons oublié comment fonctionne la communauté humaine.  Nous sommes des animaux grégaires c’est-à-dire que nous sommes programmés génétiquement pour vivre en groupe de 40 à 50 personnes.  Nous assurons leur protection et leurs besoins vitaux et ils font de même pour nous.  C’est une des façons que l’espèce a survécu.  Puis, il y eut les grandes villes où les mêmes circonstances se sont répétées souvent à la même échelle sous forme de quartiers et de certaines familles ou groupes dans ces quartiers.

Depuis l’arrivée de la télévision, et plus spécialement dernièrement  le Web, toutes ces règles humaines se sont effondrées.  Nous n’avons même plus besoin d’aller faire notre marché car il y a des gens que nous ne connaissons pas qui viendront livrer notre nourriture chez-nous.

Comme être humain, nous avons besoin de connexion.  Nous avons besoin d’avoir un sens d’appartenance.  Le Dr Sachin Patel nous dit que même en prison, les détenus aiment mieux être entourés de tueurs, de fraudeurs, de psychopathes que d’être en isolement.

Il y a plusieurs études qui démontrent que notre support social est un facteur de longévité autant que notre masse musculaire, ou le fait de boire ou non de l’alcool, de fumer ou non 15 cigarettes par jour ou de faire ou non des exercices physiques.

Je me souviens, lors d’une formation au début de ma carrière,  les formateurs nous disaient de ne pas attendre d’avoir une belle pratique pour être heureux.  Ils nous avaient posé certaines questions que j’ai réussi à retrouver dans ma mémoire inconsciente,  je dois l’avouer.

La première question était : Qui êtes-vous vraiment ?   Je m’étais tout de suite identifié à ma profession et à mon épouse (je n’avais pas encore d’enfant).  Le présentateur nous avait alors dit que ce n’était pas ce que nous étions. C’était notre carrière, notre famille mais pas ce que nous étions vraiment. Qui êtes-vous vraiment ?  La partie unique en vous a besoin de quoi ?  Parfois notre profession et notre famille sont un reflet de ce que nous sommes mais pas nécessairement.

La deuxième question était : Que voulez-vous vraiment ?  Dans le plus profond de vous-même que désirez-vous ?  Qu’attendez-vous de la vie ?  Encore plus important,  que voulez-vous  donner ou redonner  à la vie des autres ?

S.V.P., prenez un instant et répondez à chacune de ces deux questions.  La façon dont vous y répondrez déterminera ce qui pourrait se passer dans votre vie.  Je vous en réserve trois (3) autres pour la semaine prochaine.

Si vous n’avez pas ou ne prenez pas le temps, sachez que le temps mène votre vie.  Si vous ne faites qu’effleurer les réponses ou les questions c’est probablement  la façon dont vous faites plusieurs choses.  Si vous prenez du temps… hum… alors il y a du potentiel.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 29.04.2019

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