La grande majorité des experts s’entend pour dire que ce que nous vivons en bas âge influencera notre personnalité pour le reste de note vie. À cet âge, nous sommes des éponges absorbant ce qui se passe dans notre environnement immédiat.

Selon le Dr John Harrison M.D., dans la majorité des cas, les gens qui ont le plus de potentiel d’être heureux sont ceux qui ont eu une enfance heureuse et/ou qui ont réussi à résoudre leurs difficultés d’enfance. Le contraire est aussi vrai; ceux qui ont eu une enfance malheureuse et/ou qui n’ont pas réussi à résoudre leurs difficultés ont tendance à être moins heureux. L’esprit d’un enfant est un territoire vierge et chaque incident laisse des traces profondes parce qu’il n’est pas modulé par l’expérience.

Imaginez une situation comme celle-ci. Vous vous levez un bon matin et vous sentez que vous n’êtes pas aussi bien qu’à l’habitude. Vous avez chaud, êtes inconfortable et ne savez pas pourquoi. Peut-être avez-vous faim? Ou soif? Mais vous lever est impossible. Vous commencez à avoir peur de ne pas survivre, de ne pas pouvoir appeler à l’aide. Et bien! C’est exactement ainsi qu’un enfant se sent. Il demandera de l’aide du mieux qu’il le peut c’est-à-dire en pleurant ou criant. Tous ses besoins, peurs, insécurités sont déjà dans le programme d’être humain. On peut se demander également ce que nos bébés retiendront de la pandémie; personne ne le sait mais on le saura bien assez tôt et, tout le monde a fait pour le mieux.

La maladie ou la douleur est souvent le résultat de notre culture, de notre famille et de notre interprétation personnelle. Quelles significations ont personnellement pour vous les maladies ou les douleurs récurrentes? Je vous énumère quelques options de réponse à cogiter :

  • je suis brisé, cassé et j’ai besoin d’aide pour me réparer;
  • je suis brisé, cassé et je n’ai pas besoin d’aide;
  • je suis brisé ou cassé et je vais apprendre à vivre avec;
  • je suis brisé ou cassé et je ne peux rien faire. J’espère juste que quelqu’un ou quelque chose viendra me sauver ou me réparer;
  • je ne suis pas brisé ou cassé même si j’ai des symptômes et c’est à moi d’apprendre ma leçon et faire attention pour ne pas que cela revienne ou empire;
  • je ne suis ni brisé ni cassé et c’est à moi de prendre la responsabilité de ce qui m’arrive, d’où je suis et de ce que je peux faire en tant qu’être humain pour ne plus avoir besoin d’avoir cette maladie ou douleur et,
  • quelque part entre toutes ces options.

Idéalement, votre douleur ou maladie pourrait servir à toutes sortes de fin. Ces fins sont évidemment souvent inconscientes mais, néanmoins, très réelles. Je suis né petit et faible et c’est pour ça que je dois me ménager. Je me suis déchiré un tendon à l’épaule dans mon camp d’entraînement et c’est pour cela que je n’ai pas fait carrière. Je n’ai pas assez d’énergie et c’est pour cette raison que je n’ai pas la force de persévérer.

Parfois votre maladie vous oblige à arrêter un style de vie effrénée incompatible avec la vie que vous voulez vivre. Parfois la maladie vous indique qu’un changement d’attitude ou de comportement est nécessaire. Parfois la maladie vous invite à vous asseoir et à repenser votre vie, votre vie familiale, sociale, travail,  loisirs,  amis et habitudes.

Lorsque nous voulons nous débarrasser de notre maladie ou de nos douleurs, nous nous privons de toute cette sagesse qui se présente à nous. Cette sagesse peut ne pas être emballée de la façon que nous aimerions mais, le cadeau et le potentiel sont tout de même à l’intérieur même si l’apparence de l’emballage ne nous plaît pas beaucoup.

Nous vivons dans un monde où on veut tout, vite et avec le moins d’effort possible en laissant à d’autres la responsabilité des parties importantes de notre vie. Cela donne les résultats que nous connaissons. Nous avons de plus en plus de ressources et des argents investis dans les soins de santé et nous manquons de ressources comme nous n’en avons jamais manqué. Les gens sont de plus en plus malades, de plus en plus tôt, avec des maladies qui deviendront chroniques et qui appauvriront la personne (estime de soi) et toute la collectivité parce que, quelqu’un ne participe pas à son plein potentiel.

Il ne s’agit que d’une seule décision pour changer votre vie.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.  28 03 2022

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