Dans les années 80, les théories mécanistiques étaient la voie d’un nouveau triomphe.  Les adeptes de Darwin ont réussi à éliminer Dieu de la grande image des choses et la vie pouvait  alors être expliquée par la chimie et la physique; plus besoin d’une force mystérieuse ou inexpliquée.

Dans la même période, on  découvrit les imageries du cerveau et on pouvait enfin savoir comment fonctionne l’esprit humain.   Au même moment, le code génétique était sur le point d’être percé à jour, découvert et compris.  La biologie de synthèse des protéines nous révélerait tout ce que nous devions savoir.

Puis, on a commencé à avoir la possibilité de modifier le code génétique des plantes et de certains animaux même de faire des clones.  À toutes les semaines on trouvait un nouveau gène pour combattre le cancer, les maladies rhumatoïdes voire même le processus de vieillissement.  Si seulement on pouvait identifier le gène responsable et le changer, le réparer, l’empêcher de se manifester, on pourrait alors vivre plus longtemps.

On s’est attaqué au génome humain qui, sans aucun doute, nous révélerait le Saint Graal.  Tout cela pour s’apercevoir que le nombre de gènes était très inférieur à ce qu’on avait prédit c’est-à-dire 25,000 au lieu de 100,000.  À cela on ajoute des animaux beaucoup plus simples tels que les mouches à fruits qui en ont 17,000, les oursins de mer 26,000 et le grain de riz environ 38,000.  On avait pensé que les humains seraient en haut de la liste du nombre de gènes étant donné nos capacités et notre potentiel d’adaptation mais il en fût tout autrement.

Quelques années plus tard les scientifiques ont fait le génome des chimpanzés.  On était certains d’enfin trouver des différences marquées et profondes entre le génome humain et celui de ces primates.  Malheureusement, la conclusion fût : « Nous ne pouvons pas voir pourquoi nous sommes si différents ».

Ensuite arriva l’épigénétique.  Il n’y a pas si longtemps, on croyait que les gènes étaient la solution pour toutes les maladies et l’explication pour tout ce qui allait bien ou mal.  Les gènes étaient passés des parents aux enfants et il n’y avait pas grand chose à faire lorsque quelque chose allait mal; on devait donc modifier les gènes.

Grâce à l’épigénétique nous savons maintenant qu’il existe des marqueurs génétiques responsables de l’expression génétiques.  Ceux-ci sont grandement influencés par notre environnement interne et externe et nos expériences positives ou négatives.  Ces situations laissent des signatures distinctives sur les gènes et influencent l’expression de ces mêmes gènes.  Les jeunes cerveaux sont particulièrement sensibles à ces influences.

En ce qui concerne votre santé personnelle, quelles histoires génétiques avez-vous achetées?  Si, par exemple, votre famille a une tendance à la dépression, quels sont les facteurs épigénétiques que vous pouvez influencer?

Si votre famille a tendance à l’embonpoint, quels facteurs épigénétiques pouvez-vous changer?

Si vous avez des enfants en bas âge, quels facteurs épigénétiques pouvez-vous changer afin qu’ils ne soient pas affectés négativement par les marqueurs génétiques présents dans les familles des parents.

Il est bien évident que je ne parle pas de la grandeur ni de la couleur des yeux qui sont immuables génétiquement; je parle de l’expression de certains gènes qui pourront ou non se manifester.

P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison.  Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander)  soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel  à  info@chironetwork.com.   Merci beaucoup. 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.  18 10 2021

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