Tel que nous l’avons vu dans les derniers articles, l’examen de la posture est divisé en 4 quadrants et ils doivent tous être considérés de façon synergique.  Le premier quadrant est composé du cou et de la tête.  Le deuxième comprend les épaules, les bras et la cage thoracique.  Le troisième est représenté par le bassin et finalement les jambes et les pieds correspondent au quatrième quadrant.  Nous avons déjà discuté du premier quadrant et une partie du deuxième quadrant.  Si vous vous demandez pourquoi  je prends le temps de vous expliquer tout cela, continuez de lire.

Aujourd’hui, nous parlerons de la respiration et de son influence sur la posture et surtout, de l’influence de la posture sur la respiration.  Le diaphragme est un muscle qui sépare le thorax et la cavité abdominale.  Il est fait comme un dôme ou une toile de tente.  Il s’attache sur les côtes en avant, sur la colonne vertébrale à l’arrière et sur la partie inférieure du sternum.  Il s’attache également indirectement aux poumons via la plèvre.  C’est le muscle principal de la respiration ou, à tout le moins, il devrait l’être.

Lorsque nous prenons une grande inspiration vers le ventre, le diaphragme se tend et diminue la pression intra-thoracique ce qui fait entrer l’air dans vos poumons.  L’inverse est aussi vrai.  Lorsque le diaphragme relaxe, il remonte, augmente la pression intra-thoracique et expulse l’air de vos poumons.

Nous avons entre 10 et 14 cycles de respiration par minute.  Notre respiration est influencée par notre posture, notre état émotionnel, notre activité physique et la maladie.  Lorsque notre respiration est changée suite aux causes citées plus haut, d’autres muscles doivent être recrutés pour venir compléter le travail.  Le cerveau ne peut pas vivre sans oxygène alors il fera tout pour retrouver un taux acceptable.  Les muscles qui sont recrutés peuvent causer des problèmes mécaniques comme des engourdissements dans les mains et dans les bras.  On aura beau faire tout ce que l’on connaît pour soulager le syndrome du tunnel carpien ou une radiculite ou une hernie discale cervicale si le diaphragme ne retrouve pas son intégralité de fonctionnement, le soulagement, s’il y en a, ne sera que temporaire.

Il existe plusieurs types de respiration et chacun amène un état physiologique précis.  Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de respirer, juste des bonnes ou mauvaises façons dans des circonstances différentes.

Je vous donne un exemple.  Si je veux m’oxygéner, je prendrai de longues respirations et je les prendrai de l’abdomen.  C’est de cette façon que les cellules seront le plus saturées d’oxygène.  Ce genre de respirations fait travailler les parties les plus volumineuses des poumons soit la partie inférieure.

Si je veux me calmer, je respirerai par le nez (pour le vrai).  Avec la respiration par le nez, les parties inférieures des poumons sont aussi activées et ce genre de respirations stimule le système nerveux parasympathique qui fera baisser mon rythme respiration, mon rythme cardiaque et provoquera une relaxation de la musculature.

Si je veux me stimuler comme dans une situation d’urgence ou un combat de boxe, je respirerai par la bouche ce qui activera les muscles accessoires de la respiration, fera entrer l’air dans les parties supérieures des poumons, augmentera le rythme respiratoire et cardiaque et stimulera mon système nerveux sympathique pour me préparer à la tâche.  Si je veux devenir anxieux, je respirerai de cette façon et plus rapidement pendant quelques minutes.  Je ne connais personne qui voudrait devenir anxieux mais bon.  Les anxieux respirent de cette façon.

La majorité d’entre nous respirons toute la journée et la nuit de la dernière façon.  Ce n’est pas surprenant que nous ayons des douleurs au cou, aux épaules, aux bras, aux mains et que nous ayons des maux de tête.

Pour respirer de façon appropriée pour la circonstance, les os de notre colonne vertébrale et de la cage thoracique se doivent d’être bien alignés.

P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison.  Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander)  soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel  à  info@chironetwork.com.   Merci beaucoup. 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.    23.11.2020

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