Avez-vous déjà remarqué que lorsque ça va bien nous sommes énergisés, ça roule, tout semble tomber à la bonne place au bon moment? C’est alors très facile d’être heureux.

Et, tout d’un coup, ça se met à changer. On ne sait pas pourquoi, tout ce qui peut mal aller se présente dans la même journée. Stress, situations problématiques avec le travail, le conjoint, l’adolescent, la garderie, etc. Il devient alors facile d’être malheureux.

Savez-vous qu’il y a plusieurs personnes qui voient la vie autrement. Ils salivent à l’idée de relever des défis, à faire face à des situations de conflits ou de stress? Ce sont dans ces situations qu’ils semblent trouver le bonheur. Et, lorsque c’est trop tranquille, ils se sentent inutiles, amorphes. Ils iront même parfois jusqu’à créer eux-mêmes des difficultés, des nouveaux projets afin de se sentir encore plus vivants.

Comment est-il possible que ces deux situations, qui semblent aux antipodes, puissent amener du bonheur à l’un et du malheur à l’autre?

La réponse est assez simple même si son application ne l’est pas autant. La partie principale c’est notre niveau de conscience lors des événements ou situations. La partie secondaire c’est notre niveau d’énergie et les deux sont étroitement reliés.

Une analogie que je retiens de Michael Neil est que notre niveau de conscience est un peu comme un ascenseur. Au premier plancher, nous sommes certains à 100% que ce que nous percevons du monde extérieur est la réalité pure et dure. Aucune nuance, peu importe ce que les autres ont perçu ou savent aussi ou sont certains à 100%. Ce que je considère comme la réalité n’est en fait qu’une extension de mes pensées. Ma réalité est filtrée par ce que je pense mais, nous ne pouvons pas le savoir au premier plancher.

Puis, lorsque nous montons, nous avons un regard neuf ou une nouvelle vision de la situation. Hum! Peut-être que de l’autre côté de la rue les choses se présentaient différemment? Peut-être qu’un autre point de vue pourrait être considéré?

Nous continuons à monter et une toute nouvelle perspective se révèle à nous. Jamais dans 100 ans nous n’aurions pu considérer voire même envisager une telle réalité! Le monde n’est plus ce qu’il apparaissait être mais bien « je crée le monde par mes pensées ». Nous n’avons plus à trouver des raisons ou justifier les pourquoi nous pensons comme nous pensons. Nous réalisons que notre réalité ne vient pas de la caméra à travers laquelle nous voyons le monde mais bien comme le pinceau d’un grand artiste et, nous sommes cet artiste.

Nous ne vivons plus l’expérience du stress mais l’expérience de ce que nous pensons que le stress est.

Nous ne vivons plus l’expérience d’un conflit avec un collègue mais ce que nous pensons que le conflit est.

Nous ne faisons plus l’expérience du monde mais bien l’expérience de ce que nous pensons que le monde est.

Si nous nous élevons encore dans l’ascenseur de notre conscience, il n’y a plus de séparation entre le monde extérieur, intérieur, nos pensées, leurs pensées car tout cela n’est que l’expression de la vie sous différentes facettes.

Plus nous avons d’énergie disponible plus nous avons d’opportunités de valser avec nos niveaux de conscience et conséquemment, notre réalité. Michael Neil dit et je traduis : « Ce niveau de compréhension invite une transformation miraculeuse qui défie les explications rationnelles et notre vision, lesquelles redéfinissent le monde dans lequel nous vivons. »

La difficulté et l’énorme plaisir sont de réaliser que c’est nous qui sommes en train de penser notre réalité. Comment alors ne pas être heureux?

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.  16 10 2023

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