La semaine dernière, nous avons vu comment nous pouvions nous protéger pour ne pas ressentir ce que nous avons à ressentir afin d’améliorer notre guérison. Cette semaine, nous  regarderons ce que nous ne faisons pas pour ne pas ressentir ou nous protéger.

Si je vous demandais de nommer trois choses que vous savez, sans l’ombre d’un doute, qui amélioreraient votre santé ou votre qualité de vie, vous arriveriez avec une liste probablement beaucoup plus longue que trois. Maintenant, peu importe la longueur de notre liste, cela ne donnera rien si nous ne nous mettons pas en action.

Plusieurs d’entre nous savons quels aliments sont nuisibles et nous les consommons quand même. Nous savons également que nous devrions faire certaines formes d’exercice à peu près tous les jours et nous ne les faisons pas nécessairement.

Comment se fait-il que quelqu’un soit un fanatique d’alimentation et quand même temps, il négligera ses exercices quotidiens ou vice versa? Ou sa méditation? Ou sa prière? Ou son moment de gratitude?

Clairement, continuer d’avoir de mauvaises habitudes alimentaires, d’exercices, de repos, etc., démontre une irresponsabilité dans un aspect de notre vie. Comment se fait-il que dans la même personne, nous puissions avoir tant d’écart par rapport à la responsabilité?

Comment puis-je être capable de faire de l’exercice cardiovasculaire, monter ma masse musculaire et être incapable de m’asseoir et de calmer mon esprit ne serait-ce que cinq minutes? L’inverse est tout aussi vrai. Comment se fait-il que je puisse faire 60 minutes d’étirement le matin sous forme de méditation active et avoir de la difficulté à m’entraîner physiquement ou l’inverse?

De toute évidence, ma vision de ma santé et de ma qualité de vie a beaucoup moins d’importance que ce que j’évite de faire. Derrière toute action ou inaction se cache un besoin de survivre qui lui, cache une quantité d’énergie disponible.

Nous souffrons tous de ces moments ou nous pouvons tout faire, et nous faisons tout, et parfois, nous ne faisons rien ou peu de ce que nous savons être bon pour nous. Lorsque nous percevons que nous avons beaucoup d’énergie, nous faisons beaucoup plus : changement alimentaire, intensité d’exercices, méditation, etc. Lorsque nous percevons que nous n’avons pas assez d’énergie, nous en faisons moins ou pas du tout.

L’obstacle numéro un pour avoir de l’énergie est une peur souvent cachée et inconnue. De quoi avons-nous peur si nous faisions un changement alimentaire en sachant qu’il serait avantageux pour nous? De quoi avons-nous peur si nous effectuons le type et la quantité d’exercices que nous savons être bons pour notre corps? Posons-nous la question. Peur que cela ne fonctionne pas? Peur d’avoir mal? Peur de ne pas persévérer? Peur d’échouer? Peur de réussir et que nous devrons continuer?

De quoi avons-nous peur si nous ne changeons pas une situation au travail que nous devrions changer? De quoi avons-nous peur si nous ne changeons pas ou que nous ne voulons même pas explorer notre douleur ou maladie? De quoi avons-nous peur si nous ne regardons pas notre douleur ou notre maladie sous un nouvel angle?

Comment se fait-il que notre cheville ou notre dos ou notre hanche fasse encore mal 4 ans plus tard avec tous les traitements et les exercices que nous faisons?

Si nous ne prenons pas quelques secondes maintenant… là, là… pour y répondre, sachez qu’il est facile de trouver de quoi nous avons peur. Il ne s’agit que de prendre le temps de se poser la question ainsi que d’avoir la volonté d’être patients et honnêtes envers nous-mêmes et, la réponse se présentera en temps et lieu.

Dr Einstein dit que nous ne pouvons pas trouver une solution à un problème si nous sommes dans le même état de conscience que lorsqu’il a été créé. Pour changer cet état de conscience, nous devons avoir une nouvelle source d’énergie et celle-ci est dépendante, en grande partie, de notre attention ou notre focus.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.  02 05 2022

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