Il y a plein de recherches qui démontrent très bien que le bonheur est un antidote aux douleurs et aux maladies. Lorsque nous aimons (du grec « agape » qui signifie conscient), notre corps est inondé de différents neuropeptides et de cellules immunitaires. Notre niveau de stress et de peur diminue, nos tensions s’amenuisent et la qualité de nos vies personnelle, sociale et professionnelle s’améliore.
C’est lorsque nous devenons présents dans l’instant que nous pouvons faire l’expérience de la joie, l’amour et le bonheur. Cependant, il y a plusieurs définitions au mot amour et certains auteurs décrivent le premier type d’amour comme étant ce que nous ressentons lorsque nous nous aimons nous-mêmes, lorsque nous pouvons nous regarder dans les yeux dans le miroir et voir une belle et bonne personne qui aime sa vie. Le deuxième type est l’amour que nous recevons des autres ou de notre support social. Et finalement, le troisième type est l’amour inconditionnel ou spirituel dans lequel ce n’est pas nous qui aimons mais dans lequel nous faisons partie d’un tout aimant.
Quant à eux, les grecs, desquels notre vocabulaire s’est largement inspiré, avaient quatre mots pour définir l’amour et c’est ceux-ci que je préfère mais avec le temps, les langues française et anglaise les ont réduits à un seul mot. Le premier mot est EROS ou la partie sensuelle de l’amour, le deuxième est PIA ou la partie maternelle de l’amour, le troisième est PHILO qui est le sentiment d’accepter et d’être accepté, de faire partie d’une communauté ou d’un groupe. Finalement, AGAPE c’est-à-dire avoir un état élevé de conscience, être capable de faire la différence entre nos pensées et la réalité, entre nos opinions et celles des autres et reconnaître que ce ne sont que des opinions et non la réalité.
Une erreur que nous faisons souvent est de penser que pour être heureux tout doit bien aller tout le temps. Premièrement, cela est carrément impossible mais, en même temps, nous pouvons être heureux même si les circonstances extérieures nous invitent à nous éloigner du bonheur. Être heureux…ça s’apprend.
Si nous voulons une recette pour être malheureux, nous n’avons qu’à mettre notre bonheur circonstanciel. Je serai heureux lorsque telle ou telle chose se produira. Je serai heureux quand j’aurai mes vacances, ma promotion, mon augmentation, quand mon conjoint fera ceci ou cela pour moi, quand je jouerai le « par » au golf, etc. La partie du « je serai heureux quand » est perdue d’avance. Il y aura toujours des situations, des événements et même des gens qui viendront nous ébranler et c’est normal. Nous n’avons pas à être heureux sans relâche tout le temps pour être heureux. Me suivez-vous?
Lorsque nous jouons la partie de « je suis ici, maintenant, là, dans le moment présent, tout de suite », nous pouvons aborder les différentes situations de vie avec intensité et demeurer à la fois serin. Je ne me souviens pas qui m’a dit cette phrase un jour… « Je me suis habituée au bonheur et au bien-être intérieur car j’ai compris que quand je suis heureuse, je cesse de l’être quand je veux l’être plus que je ne le suis déjà »… mais je ne l’ai jamais oubliée.
Oui mais! Comment fait-on pour se sentir heureux quand ça va mal? En prétendant que ça va bien mais nous savons que c’est la deuxième pire approche. La pire étant de se concentrer, de se remémorer et de revivre ce qui va mal.
Par exemple, ça va mal au travail. Hum! Est-ce que tout, tout va mal pour autant? Sûrement pas! Probablement qu’il n’y a que certains aspects qui accrochent. Ma santé est bonne, en général l’équipe fonctionne bien, j’aime mon travail, j’ai le support de mes patrons donc, tout n’est pas si terrible que ça. Oui, il y a des processus de corrections à faire mais ça va relativement bien.
De plus, ne négligeons pas la résilience qui est la capacité de rebondir suite à des événements déstabilisants sans oublier qu’on sait que toutes ses crises finiront par passer.
Avez-vous des habitudes de bonheur? Avez-vous un rituel quotidien qui vous rappelle d’être heureux? C’est un peu comme d’aller au centre d’entraînement du bonheur, pas besoin que ce soit long, ni de sortir, juste un moment, quelques minutes, deux fois par jour et le tour est joué.
La maladie et la douleur n’ont pas les mêmes vibrations que le bonheur alors pourquoi attendre que ça aille mal avant de commencer? Pourquoi attendre d’avoir un cancer, une condition dégénérative ou même auto-immune? Il y a là matière à réflexion, n’est-ce pas?
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Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 28 11 2022
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