Il y a plusieurs catégories ou types de personnes, d’attitudes et de comportements lorsque vient le temps de parler ☺santé☺.
Un premier type se définit comme ceci : « Si ce n’est pas brisé alors on ne fait rien ou on ne touche pas à ça. » Souvent, ces mêmes personnes, lorsqu’elles ont un souci de santé, se feront soigner et lorsque les symptômes disparaîtront, elles disparaîtront aussi.
Un deuxième aurait l’air de ceci : « La santé c’est très important et je me fie sur quelqu’un d’autre pour me garder en santé ou régler mes problèmes de santé. » Malheureusement, avec ce comportement ou cette attitude, ces gens-là n’ont pas l’introspection nécessaire pour apprendre à se connaître suffisamment bien pour s’auto-évaluer et ainsi prendre leur santé en main.
Un troisième pourrait être : « Je fais tout ce que je connais pour être en santé c’est-à-dire que je mange bien, je fais de l’exercice régulièrement, je dors assez longtemps, je gère bien mon stress et je reçois des entraînements vertébraux régulièrement. » Certains et certaines de ceux et celles qui nous consultent et qui me lisent présentement tombent dans cette catégorie d’attitudes et de comportements.
Et enfin, il y a une autre catégorie de personnes, d’attitudes et de comportements qui ressemble à ceci : « La vie est fantastique, même pendant les jours où je ne me sens pas si bien, je veux savourer chaque moment à 100 %. Ma santé physique, émotive, mentale (voire spirituelle) est un reflet de l’expression de ma qualité de vie et non l’inverse. Lorsque j’ai un souci de santé, je ne veux pas seulement qu’il disparaisse mais je veux grandir, apprendre et évoluer grâce à celui-ci. Je sais que je suis responsable de ma santé et que je peux aller chercher de l’aide d’autant que celle-ci est parfois et souvent essentielle. Je me sers de ce soutien non seulement pour mes symptômes, maladies ou douleurs mais aussi pour me développer comme personne humaine dans son entièreté. »
La grande différence dans ces quatre façons de considérer notre santé est l’état d’esprit qui l’accompagne ou la conscience qui vient avec. Je vous donne un exemple bien simple. Si je me situe dans la première catégorie et que je me fais diagnostiquer un cancer, je me soumettrai aux traitements prescrits sans plus. Je remettrai ma survie dans les mains du système quel qu’il soit. Je ne peux pas vraiment rien faire moi-même. Ça m’arrive et c’est tout.
Si nous allons au dernier type de comportements et qu’une personne se fait diagnostiquer un cancer, celle-ci sait qu’elle a un rôle crucial à jouer non seulement dans sa guérison mais aussi dans la manifestation de son cancer même si elle ne sait pas vraiment pourquoi pour l’instant. Elle sait que son voyage dans cette vie passe par cette épreuve, ce défi ou même cette opportunité. Plusieurs avenues s’offrent alors à elle et elle prendra les décisions qui lui conviennent le mieux en temps et lieu. Toutes les options sont disponibles et elle sera orientée vers les bonnes personnes et les bonnes interventions. Elle sait également que, peu importe la destination, c’est le processus qui est important.
Ce que nous devons surtout retenir c’est «d’où nous partons» et que le chemin ou voyage n’est pas linéaire. Trop de gens pensent que lorsqu’ils iront mieux, ils seront en santé ou heureux et que tout ira bien. Je vous invite à réfléchir à savoir ce que vous pouvez faire là, ici et maintenant pour être heureux ou même aller mieux, tout de suite et non d’attendre après quelque chose ou quelqu’un.
Pendant les prochaines semaines, nous regarderons ensemble plusieurs éléments connus qui aident notre santé physique, émotive, mentale et peuvent non seulement nous aider à rester en santé mais aussi à se guérir si nous avons des soucis de santé.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 18 07 2022
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