Cette semaine nous étudierons la quatrième source d’intelligence ou d’énergie qui nous permet de maximiser notre vie et celle des gens que nous aimons : celui qui optimise ou l’optimiseur. J’aimerais vous rappeler que ces articles sont inspirés des travaux de Dr Donald Epstein.
Vers la fin de l’adolescence, il y a un changement au cortex cérébral qui nous donne accès à plus d’options et à plus de perspectives dans notre vie. L’optimiseur est celui qui vient enrichir les événements et les relations.
L’optimiseur est celui qui peut dire : « Je suis d’accord avec cette politique mais pas avec celle-là ». C’est ce qui nous permet de distinguer les personnes des comportements, de différencier les religions des gens qui pratiquent ces religions, de reconnaître du bon dans les personnes qui pensent ou ont des opinions différentes des nôtres (qui sont bien entendu les meilleures).
L’optimiseur nous permet de s’observer, d’agir et de penser. C’est celui qui vous fait demander quel est l’objectif ou quel est le but visé par ces décisions. C’est celui qui apporte des subtilités dans les discussions et qui se demande s’il y aurait une meilleure décision ou une meilleure chose à faire.
Allons-y de quelques exemples. Vous êtes un adolescent typique de 14 ans et à cet âge, on est convaincu de tout savoir et que nos parents ne savent rien et, on se demande bien comment ils ont fait pour se rendre là parce qu’ils ne comprennent pas grand chose (le penseur). Pour plusieurs, à mesure que le cerveau mature et que nous laissons le besoin d’avoir raison (tout savoir), nous nous apercevons, à notre grande surprise, que nos parents en savent des choses et qu’avec le temps, ils ont développé une certaine sagesse.
L’optimiseur est celui qui, lorsqu’indécis dans une situation et au lieu de prendre position « blanc ou noir », pourra demander qui a une solution ou qui connais-je qui pourrait m’aider? C’est celui qui se dit: « Si je savais la réponse, quelle serait-elle? Si je me transporte dans 6 mois, 2 ans ou 5 ans et que je sais que j’avais pris la bonne décision dans le temps, laquelle aurait-elle été?
L’optimiseur pose la question : « Et si je savais? » Souvent le penseur nous dit qu’il ne comprend pas, que c’est un cul de sac, qu’il ne voit pas de solutions. L’optimiseur nous dit où est la solution ou qui a la solution?
C’est la qualité de cette énergie qui forme les dirigeants – « leaders » – de ce monde. C’est une addition d’énergie qui nous fait passer du penseur à l’optimiseur. Se poser de meilleures questions a le potentiel d’ajouter de l’énergie à notre optimiseur.
La meilleure phrase que je connaisse pour éveiller mon optimiseur en est une conçue par un de mes mentors : « Que puis-je faire ou penser maintenant qui aura la plus grande influence sur ma qualité de vie et celle des gens que j’aime? »
La meilleure question que je connaisse pour stimuler mon optimiseur est : « Et si je savais? »
Nous devons avoir assez d’énergie pour avoir accès ou même penser à ces survolteurs et en même temps, c’est lorsque l’on y pense qu’on survolte le système. Lequel arrive en premier? Le penseur nous dit : donne-moi la recette; l’optimiseur nous dit : permet-moi de comprendre l’objectif, le concept et je trouverai la recette et elle sera facile à appliquer.
Le contenu de ce texte est inspiré des travaux de Dr Donald Epstein.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 31 05 2021
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