Une autre façon de concevoir notre bioénergie est de la considérer comme la partie de nous qui doit nous garder en vie (le besoin, le désir ou l’instinct de survie). C’est cet instinct de survie qui nous rappelle de boire de l’eau, de dormir, de manger certains aliments, de bouger et c’est celui-là même qui nous accompagne dans d’autres aspects de notre vie.
Par exemple, lorsque vous êtes en couple et que votre instinct de survie se manifeste, il vous dira qu’il n’y a pas assez d’énergie pour vous alors comment faire pour en avoir pour l’autre et d’autant plus, pour la relation. Une possibilité est d’aller chercher plus d’énergie dans la relation mais souvent, c’est l’autre qui en paiera le prix. Cependant, si l’autre a suffisamment d’énergie pour organiser sa force vitale ou sa bioénergie alors ce ne sera pas un problème. Par contre, si l’autre a parfois ou momentanément un défi avec cette énergie et bien, ce n’est plus une relation que vous aurez mais bien deux personnes qui vivront ensemble.
Si vous êtes en affaires et que cet instinct de survie se manifeste, vous ne verrez que ce qui manque dans votre entreprise. Il n’y aura pas assez de ressources, il n’y aura pas assez de personnel, pas assez de clients, pas assez de support, etc. Lorsque l’on vous suggérera une belle opportunité, cet instinct de survie vous dira : « Tout pourrait mal aller, tu vas tout perdre, c’est déjà assez difficile comme ça. Si ça tourne le moindrement mal, ce sera la catastrophe. » Donc, ces opportunités, on ne les verra pas et on ne les considérera pas car cela prend une certaine dose d’assurance pour prendre ces risques, réels ou non.
Que doit-on faire quand on s’aperçoit que cette intelligence ou cette bioénergie est fragile? On doit apprendre à contrôler ce que nous pouvons contrôler.
Par exemple, je peux contrôler ce que je mange et cela commence par faire la liste de mes achats et de n’acheter que ce qui est sur la liste. Une autre façon est de manger à des heures régulières. De cette façon, notre bioénergie sait que nous ne manquerons pas d’énergie parce que dans X nombres de minutes, nous avons un repas de prévu et nous savons ce qui est au menu.
Nous pouvons contrôler le nombre d’heures de sommeil et notre routine de sommeil. Une heure avant d’aller au lit, je ferme tous les appareils électroniques, pas de téléphone ni d’ordinateur ni d’internet.
Nous nous faisons un rituel pour se lever, se coucher, prendre nos repas, faire nos exercices, notre méditation, planifier nos loisirs. De cette façon, notre instinct de survie peut relaxer parce qu’il sait avec certitude que tout est en place et que nous aurons suffisamment d’énergie pour passer la journée ou la nuit.
Une autre méthode est de nourrir ou d’entretenir notre bioénergie avec une autre forme d’énergie comme l’énergie de l’humour, de la joie, de l’amour, d’une mission, d’une vision. Plus nous avons de bioénergie plus nous mettons les chances de notre côté pour résister aux lois de la thermodynamique.
Nous nous nous exprimerons avec d’autres mots au fur et à mesure que nous explorerons les autres formes d’énergie qui organisent notre corps. Celles-ci fonctionnent à des niveaux différents et viennent activer notre bioénergie en ne passant pas par cette dernière.
La semaine prochaine, nous parlerons du prochain niveau d’énergie.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 19 04 2021
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