Maintenant que nous savons que nos pensées sont une force créatrice très puissante, qu’elles peuvent influencer nos décisions et notre santé, la question qui tue est : « Que fait-on? »
Avant de répondre à cette question, j’en ai une autre. Comment sait-on si ce que nous pensons est bon ou pertinent ou approprié?
La réponse repose dans nos sensations et je vous explique en deux temps.
Vous vous promenez en forêt dans un sentier pas trop fréquenté. C’est une belle journée de printemps et le soleil brille. Il n’y a pas encore de moustiques et les feuilles commencent tranquillement à sortir. Tout à coup, vous entendez un bruit dans les buissons à votre gauche.
Premièrement vous avez la surprise, ensuite de la peur puis, vous avez une pensée. La qualité de votre pensée dictera votre prochaine réaction. La peur sert à nous avertir d’un danger potentiel mais cela ne nous dit pas quoi faire. Si nous gardons la pensée de la peur, nous aurons probablement une réaction de combat ou de fuite avec une poussée d’adrénaline.
Si c’est un ours qui se cache derrière le buisson, les deux réactions sont totalement à l’opposé de ce que nous devons faire. Un ours peut battre un cheval à la course sur une courte distance et, se sauver nous transforme en proie donc, mauvaise idée. L’autre solution, c’est-à-dire combattre et bien, bonne chance.
Vous y regardez d’un peu plus près et vous constatez que ce ne sont que deux écureuils qui s’amusent dans un tas de feuilles mortes. Si vous vous sentez encore mal, et que vos pensées demeurent dans la peur, peut-être sortirez-vous rapidement de la forêt et peut-être prendrez-vous la décision que la forêt c’est fini pour vous; plus jamais.
Vous avez un dîner d’affaire à midi avec une personne que vous connaissez assez bien et comme à l’habitude, vous êtes à l’heure. À 12:15 elle n’est pas encore là; peut-être un peu de colère, d’impatience et quelques mots dans votre tête. Vous vous promettez de souligner son manque de respect envers vous et votre temps tout aussi précieux que le sien. Vous lui envoyez un texto : pas de réponse. Arrive 12:30 et elle n’est toujours pas là; aucuns signes de vie non plus.
Vous pensez alors à quitter et quelques autres mots vous trottent dans la tête. La tension monte, vous décidez de lui téléphoner; silence radio. Bizarre car elle est toujours près de son téléphone. Vous commencez à vous inquiéter : « J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave. Ce n’est pas son genre de manquer un rendez-vous ou d’être si en retard ».
Plusieurs différentes pensées mèneront à plusieurs différents comportements et réactions; même situation. Lesquelles de ces pensées et réactions sont les bonnes? Comment faire pour savoir?
Nous savons que c’est la bonne pensée ou réaction lorsque nous sommes en paix avec celle-ci, lorsqu’il n’y a pas une bousculade de différents scénarios dans notre tête. Nous savons que c’est une bonne pensée lorsque nous sommes calmes et que nous n’avons pas une succession interminable de pensées similaires ou différentes.
Pour en arriver là, nous n’avons rien à faire. Et oui, vous m’avez bien lu, rien à faire. Cette sagesse et cette connaissance sont déjà en nous. Lorsque nous nous apercevons que nos pensées sont le brouillard qui nous empêche de voir cette sagesse et que nos pensées représentent le volume de la musique rock extra forte qui nous prive d’entendre ou d’écouter cette paix d’esprit, nous avons le potentiel de changer plusieurs aspects de notre vie.
Ne serait-il pas à la fois merveilleux et libérateur d’acquérir, avec juste un peu de pratique régulière, cet état d’esprit? Pratiquer quoi me demanderez-vous? Pratiquer tout simplement de réaliser que ce sont nos pensées qui créent nos réalités. Ce que nous croyons réel ne l’est que parce que nous pensons. Notre niveau de conscience confirmera nos pensées et ainsi notre réalité.
Donc, lorsque je prends conscience que ce sont mes pensées à moi qui me font sentir ou ressentir comment je me sens, je viens de changer de niveau de conscience et ainsi mes pensées et ainsi ma réalité.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 15 05 2023
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