Lorsque nous prenons conscience que ce n’est pas ce qui arrive ou se produit qui nous fait sentir de telle ou telle façon mais bien nos pensées, cela a le potentiel de changer notre vie sous plusieurs aspects. Je crois que c’est aussi une piste de solution très valable pour plusieurs personnes qui souffrent de stress, d’anxiété, de dépression voire même de certaines dépendances.
Les êtres humains ont le potentiel de créer leurs expériences de vie ou l’expérience de leur vie de l’intérieur vers l’extérieur. Malheureusement, trop d’entre nous créons notre expérience de l’extérieur vers l’intérieur; c’est ce qui nous arrive qui nous définit et cela explique pourquoi nous n’avons pas vraiment la possibilité d’agir puisque nous n’en avons pas le contrôle.
Pourquoi ma vie, mon travail, ma relation, mes amis ne semblent-ils pas me donner autant de joie, de plaisir, de frustrations, de colère?
Lorsque nous nous mettons à croire que nos sentiments ou émotions font que tout va bien ou mal, nous regardons dans la mauvaise direction. Toutes les fois que je me dis que c’est mon patron, mes employés, mon emploi du temps, ma charge de travail, mes amis, ma famille, mes minutes d’attente qui me stressent, je regarde le problème de la mauvaise façon.
Le résultat net de tout cela se résume à se demande si je suis heureux, calme, serein quand ça va mal? Lorsque j’ai plein de difficultés, que tout le monde est après moi, quand je suis débordé, que je me réveille à 3 heures du matin ou que je ne peux tomber endormi, suis-je heureux?
C’est vraiment lorsque nous y pensons un peu que l’on s’aperçoit que c’est l’esprit ou la façon dont nous « choisissons » de vivre qui détermine si nous serons heureux ou non. Si notre vie ne nous apporte que plaisir, bonheur et gratitudes, les chances sont que nous vivons déjà de cette façon consciemment ou non. Si ce n’est pas le cas pour vous, relisez les 3 derniers articles.
Auparavant, je ne savais pas ou ne comprenais pas ce que je vous écris aujourd’hui. Progressivement avec les années et l’expérience, j’ai réalisé que mes pensées pouvaient foutre le bordel dans ma vie. Puis, j’ai compris que ce que je croyais être une émotion était bel et bien une pensée.
Une émotion dure quelques secondes à quelques minutes tout au plus. Si je suis allongé dans mon lit à 3 heures du matin et que je pense à ce que quelqu’un m’a dit ou fait ou, à tout ce que j’ai à faire ou à ne pas faire, ce n’est plus une émotion, c’est une pensée. Nous en avons environ 10,000 par jour qui nous arrivent dont ne sait d’où. Nous ne pouvons pas les contrôler mais nous avons le choix de décider ce que nous en faisons.
C’est un peu comme dans le temps où nous allions chez « Block Buster » louer une vidéo pour la soirée. Nous avions 10,000 possibilités, nous prenions celle qui nous intéressait le plus et rarement allions-nous relouer 2, 3 ou 4 fois de suite un film que nous avions détesté.
C’est pourtant ce que nous faisons avec nos pensées. On en a une qui nous cause de la colère, du stress, de l’anxiété, de la peine et nous choisissons de peser sur le bouton « rejouer » pendant des heures. Il ne faut donc pas se surprendre qu’à la longue on se retrouve déprimé, stressé ou angoissé.
La question qui tue s’en vient : « OK! Je pense que je comprends ce que vous tentez de me dire mais encore, je fais quoi avec ça maintenant? »
Je vous le dirai dans l’article du 03 janvier 2022 et en l’attendant, méditez sur le contenu de celui-ci et sur l’article de souhaits de Noël que vous recevrez le 13 décembre. Bonne réflexion.
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P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 06 12 2021
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