Un jour, Einstein a dit ceci : « Le monde comme nous l’avons créé est le résultat de nos pensées. Il ne peut pas être changé sans changer nos pensées. »
Les mauvais mouvements de la colonne vertébrale et des vertèbres ont comme résultat de changer la qualité de l’information que le cerveau reçoit. S’il ne reçoit pas la bonne information en qualité ou quantité, la réponse de celui-ci pourrait ne pas être adéquate. Ce qui est crucial à comprendre c’est qu’en ne recevant pas les informations appropriées, il commencera un processus de changement appelé neuroplasticité.
Vous vous souviendrez que le mot neuroplasticité signifie la capacité de notre cerveau et de ses neurones à se modifier et à changer afin de s’adapter et se remodeler tout au long de la vie. C’est vrai lorsqu’il y a blessure et que le cerveau commence à se modifier pour refaire des connexions pour mieux guérir. C’est malheureusement tout aussi vrai si certaines parties ne reçoivent plus les informations pertinentes venant du corps; le cerveau commencera alors à se modifier de façon négative et fera de ce manque d’informations sa nouvelle réalité. Les changements du cerveau ne sont pas tous bons et le terme scientifique pour définir cette situation est soit ►mal adaptée ◄ soit ►mésadaptée◄ (« mal adaptive » en anglais).
Par exemple, vous vous réveillez un bon matin et tout d’un coup, vous avez mal au bas du dos. Oui mais, je n’ai rien fait pour causer cela, direz-vous! C’est arrivé de nulle part. La réalité est que c’est arrivé progressivement mais sans que vous vous en aperceviez. Un peu comme la dernière goutte qui a fait déborder le vase.
Les gouttes qui se sont accumulées peuvent provenir de stress physiques vécus dix ans auparavant, de chutes, coups, mauvais sommeil, postures inadéquates, exercices trop intenses, mouvements mal faits, pensées négatives, événements de votre passé et j’en passe. Votre corps s’adapte, se modifie, s’habitue, votre cerveau change de façon mal adaptée puis, vous vous tournez dans votre lit ou vous êtes tout simplement en train de vous brosser les dents et bang, ça y est, vous avez le dos barré.
Disons que nous sommes en train de prendre une crème glacée et nous ressentons une douleur vive à une de nos dents. Nous consultons alors un dentiste qui nous informe que nous avons une carie et qu’elle doit être réparée. Premièrement, il est peu probable que nous prenions des antidouleurs, anti-inflammatoires ou relaxants musculaires pour atténuer la douleur sachant que nous pouvons la ferait réparer. Nous ne penserions pas non plus que la carie est arrivée tout d’un coup et que c’est la faute de la crème glacée. Et pourtant… c’est souvent ce que plusieurs d’entre nous faisons avec nos symptômes physiques.
La présence de douleur et, cela a été démontré à maintes reprises, modifie négativement les fonctions nerveuses et musculaires. Le cerveau a la capacité de s’adapter et d’apprendre de nouvelles choses comme de monter à bicyclette ou faire de nouveaux pas de danse mais il peut aussi apprendre à fonctionner pauvrement.
Nous savons qu’il peut y avoir des changements importants dans notre cerveau suite à un traumatisme, que rapidement les informations qui y montent seront modifiées et que les réponses seront également altérées. Lorsque nous parlons de la réponse du cerveau, nous pensons non seulement aux muscles mais aussi aux organes tels que le cœur, les intestins, la peau, etc. Nous devons également penser à nos pensées, nos systèmes immunitaire et hormonal.
Après un certain temps, le cerveau perçoit une réalité bien différente de la vraie version. Il y répond également selon la réalité qu’il perçoit ce qui donne un résultat moins qu’optimal.
Faites-vous vérifier et ajuster souvent.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 02.03.2020
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