Voici un sujet qui nous changera de la pandémie et qui est directement en lien avec le retour progressif des activités sportives, extérieures et même intérieures de tout acabit.
Bien que les chiropraticiens soient formés pour évaluer et traiter les conditions neuro-musculo-squelettiques, le sujet des commotions tombent un peu dans une zone grise face à certains aspects des lois chiropratiques et médicales. Cependant, ce que je partagerai avec vous est tiré de livres et de publications scientifiques qui ont peu à voir avec les lois et le partage d’informations.
Une définition d’une commotion cérébrale se veut une blessure au cerveau qui vient en perturber son activité. C’est une force qui peut être appliquée directement à la tête ou au corps et transférée à la tête. Il y a plusieurs façons de quantifier la gravité de la commotion et on en retrouve trois grades dans la littérature. Au grade 1, il n’y a pas de perte de conscience, au grade 2, il y a perte de conscience moins de 30 minutes et finalement au grade 3, il y a perte de conscience plus de 30 minutes ce qui s’apparente à une forme de coma.
Les mécanismes de la commotion sont nombreux et vous connaissez les plus importants : les sports de contacts comme le football, le hockey, la boxe et le soccer, les chutes sur la glace, dans les escaliers, d’un tabouret, dans une douche, etc. et bien sûr, les accidents d’automobiles, de vélos et j’en passe. Le point important n’est pas que vous pensiez que vous n’avez rien parce que vous vous êtes relevé ou que vous n’avez pas perdu conscience mais c’est de savoir si votre cerveau a été atteint et s’il a totalement récupéré.
Nous couvrirons un peu d’anatomie juste pour nous aider à mieux comprendre ce qui peut se passer et expliquer les différents symptômes que les gens peuvent vivre le cas échéant.
Le cerveau est divisé en deux parties; le cerveau gauche et le cerveau droit. Il y a des tissus nerveux qui assurent la communication entre les deux parties que l’on appelle hémisphères. Chaque hémisphère est composé de quatre (4) lobes ayant des fonctions bien uniques et différentes.
Les lobes frontaux, en avant derrière notre front, gèrent les fonctions cognitives et les mouvements volontaires du corps comme décider d’aller chercher une tasse dans l’armoire.
Les lobes pariétaux, situés sur le dessus arrière de la tête, gèrent des différentes modalités sensorielles (vision, toucher et audition). Cette région du cerveau est impliquée dans la perception de l’espace et l’attention.
Les lobes temporaux, situés essentiellement derrière les tempes, servent à la mémoire et sont connus avant tout pour le traitement des informations auditives telles que les bruits, la musique et le langage.
Finalement, le lobe occipital, situé derrière la tête, est en grande partie responsable de notre vision. Ce que nous voyons, nous le voyons à l’arrière de notre tête même si ce sont nos yeux qui servent d’organes sensoriels.
Ainsi, dépendamment quelle partie du cerveau aura été affectée durant la commotion, nous pourrions avoir différents symptômes. Si nous sommes perdus, dans la brume, avec de la difficulté à penser, nous savons que c’est notre lobe frontal qui a été atteint. Si c’est notre lobe pariétal, alors nous serons perdus dans l’espace et nous aurons de la difficulté à garder notre attention. Si c’est le lobe temporal, la mémoire pourrait être la plus affectée. Et finalement, si c’est le lobe occipital, la vision sera affectée. Bien entendu, tous les lobes sont affectés lors d’une commotion et ce, à des degrés différents.
Plus le choc physique est important, plus en profondeur seront les dommages et lorsqu’ils le sont, le bulbe rachidien (au centre de la base du crâne) sera le plus touché et il y aura perte de conscience et parfois fracture du crâne, coma et différents types de saignement.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 27.07.2020
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