Un des principes fondamentaux de la chiropratique est qu’il y a une intelligence universelle dans toutes les matières et cela permet à la matière d’exprimer ses propriétés et actions maintenant ainsi que son existence.
Notre niveau de santé est une expression de la qualité de cette intelligence. Aujourd’hui, les scientifiques peuvent nommer cette intelligence de plusieurs façons entre autres la nature, l’énergie quantique, le champ (the field) et j’en passe. Ce n’est pas un concept religieux, loin de là, bien que la majorité des religions reconnaisse cette énergie ou intelligence créatrice.
Meilleure est notre santé, meilleure est l’expression de cette intelligence universelle et vice et versa. Les êtres humains sont le résultat de 5.4 milliards d’années d’évolution depuis la création de la planète terre. NOUS sommes le résultat de toutes ces années. Lorsque nous vivons en harmonie avec cette intelligence, nous avons beaucoup plus de chance d’exprimer une meilleure santé physique, émotive et mentale.
Dans plusieurs cas, lorsque nous perdons notre santé, il s’agit d’une invitation à retrouver un certain lien avec cette intelligence qui peut nous apparaître si lointaine, si subtile, si insaisissable, si incertaine ou hors d’atteinte. Pourtant, cette intelligence qui est en train de créer l’univers est toujours en action et en expansion. Nous en sommes une partie inhérente que nous en soyons conscients ou non.
Permettez-moi de vous poser une question bien simple : « Quelle est la différence entre une personne qui vient de décéder dans son sommeil et une autre qui dort? Visuellement, il peut être difficile de différencier les deux états. Cependant, nous savons tous qu’il y a une différence que les mots ne peuvent expliquer. C’est l’expression de cette intelligence qui a créé et anime la vie telle que nous la connaissons.
Si vous faites une légère entaille sur la peau de la personne qui vient de décéder que se passera-t-il? Et si vous faites la même entaille sur celle qui dort? Dans le premier scénario, il ne se passera rien. Dans le deuxième, presqu’instantanément et ce, même si la personne ne se réveille pas, il y aura une multitude de fonctions physiologiques qui se mettront en place pour arrêter le sang, le coaguler et cicatriser la plaie.
À vue d’œil, il y a peu de différence entre les deux états mais fondamentalement, il y en a toute une. Il n’est pas facile de mettre des mots ou même d’exprimer ce que nous ressentons mais, nous savons sans avoir besoin de mots.
Pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour la maladie ou la douleur? Pourquoi la maladie ou la douleur ne serait-elle pas juste une manifestation d’une certaine quantité ou qualité de cette intelligence? Cela ne dit pas qu’on ne peut pas utiliser des moyens ‘‘modernes’’ pour nous aider mais nous devons tout faire pour retrouver l’expression de cette intelligence.
La majorité des gens qui ont survécu à une maladie grave mettant leur vie en danger ont fait des changements majeurs dans leur vie. L’un d’eux est de retrouver cette connexion, la force qui nous a créés.
Il y a plusieurs façons de s’y rendre et les meilleures sont, selon moi, les plus faciles et les plus accessibles.
Il y a des choses dans la vie qui ont un effet semblable sur presque tous les êtres humains. La présence d’un bébé, le sourire et le rire d’un enfant, un coucher ou lever de soleil. À cela, nous pouvons ajouter une journée ensoleillée en hiver, une journée de pluie après une sécheresse. Il ne s’agit que de prendre un court moment pour apprécier la vie dans toutes ces manifestations. Ce bout-là est facile à faire. Qu’en est -il de trop de pluie, trop de soleil, trop de neige, trop de nuages? Pouvons-nous apprécier également ces différentes conditions même si nous les jugeons moins désirables ou agréables?
Pouvons-nous apprécier une journée où nous nous sentons tellement bien, nous avons de l’énergie, nous sommes alertes et vifs? Pouvons-nous tout autant apprécier une journée où ça va moins bien?
Selon moi, c’est lorsque nous pouvons apprécier les bonnes et les mauvaises journées, que nous pouvons apprécier la santé et la maladie, que nous pouvons apprécier une bonne et une mauvaise nouvelle que nous retrouvons cette connexion avec l’intelligence universelle.
Saviez-vous qu’un des objectifs principaux de la chiropratique était justement de rétablir cette connexion? Avec un ajustement chiropratique, en enlevant une interférence sur le système nerveux, nous permettons à cette intelligence de mieux se manifester en nous? On est loin du mal de dos et du mal de cou!
Toujours selon moi, on peut encore faire les deux. Il y a plusieurs méthodes et approches en chiropratique. Certaines méthodes sont plus biomécaniques et ponctuelles, d’autres sont plus globales et holistiques. C’est un des devoirs du chiropraticien de trouver la ou les méthodes qui lui convient le mieux pour aider les gens qui le consultent.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 13 03 2023
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