Cet article est le dernier sur la chiropratique et les prochaines semaines seront consacrées à une série portant sur les commotions cérébrales.
Lorsque j’ai écrit ces lignes, c’était le 11 mars dernier c’est-à-dire le lendemain du dépôt du budget provincial et deux jours avant le confinement. Si l’on s’en souvient, on parlait d’ors et déjà de santé, de dollars, de rareté de la main d’œuvre, de lits d’hôpitaux, de déficit, de manque d’argent pour les médicaments; soit les mêmes problèmes existants depuis 5, 10 ou 20 ans. Et, malgré ce que le système de santé vient de vivre et les conséquences de la pandémie sur certains groupes de la population, le futur est probablement garant du passé ce qui signifie que ce sera peut-être encore la même chose dans 5, 10 ou 20 ans. Ce n’est pas plus de sous pour soigner les patients que l’on a besoin mais plus de ressources pour avoir à n’en soigner le moins possible et je m’explique.
Si nous ne changeons pas de paradigmes, tout restera pareil. Il n’y aura que de très légers déplacements de la problématique. Peut-être que les premières options ne devraient pas être les médicaments ou la chirurgie. Peut-être que la première option devrait être : « Hum! Mon corps tente de me dire que quelque chose ne va pas et au lieu de le faire taire avec un médicament (prescrit ou sur les tablettes et même naturel) peut-être devrais-je l’écouter? ».
Oui, cela peut sembler moins efficace qu’un antidouleur ou anti inflammatoire mais la démarche pourrait avoir des répercussions positives non seulement à court terme mais surtout à long terme. La meilleure solution pour la santé est de ne pas faire partie du problème et prendre la responsabilité personnelle de votre santé. Il est bien évident que si vous lisez ces lignes, vous avez probablement déjà cet état d’esprit.
Je crois sincèrement que, si nos gouvernements amenaient des solutions à l’extérieur des sentiers battus, nous aurions comme société des défis de santé bien différents. La machine est tellement grosse qu’elle ne se voit pas opérer.
Il y a tellement de choses positives qui se produisent lorsque nous travaillons avec la colonne vertébrale. Notre colonne vertébrale a un lien direct avec la façon dont notre cerveau interprète son environnement intérieur et extérieur. Meilleure est l’information que notre cerveau reçoit meilleure sera la réponse de notre cerveau car il contrôle tout : nos muscles, nos articulations, notre cœur, nos poumons, notre estomac, nos intestins et influence également notre système immunitaire et hormonal.
Quand on parle cerveau, on porte beaucoup d’attention à la cognition et à la mémoire mais c’est beaucoup plus que cela. La cognition et la mémoire se développent grâce à la qualité et la quantité de nos mouvements. C’est logique de penser que si nous voulons conserver notre mémoire et notre cognition, nous devons également mettre un certain effort sur notre qualité, quantité et variété de mouvements.
Vous recevez beaucoup de bénéfices que vous ne réalisez pas toujours lorsque vous consultez en chiropratique et cela va bien au-delà des malaises et des douleurs.
Un ajustement chiropratique aura une influence directe sur la façon dont votre cerveau percevra ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de vous ce qui lui permettra de, non seulement mieux s’adapter mais aussi, s’adapter plus rapidement.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 20.07.2020
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