Avez-vous déjà remarqué que lorsque les choses vont bien, lorsque nous sommes sur la coche (comme disent les jeunes) c’est plus facile d’être heureux? Vous me répondrez bien sûr, ce n’est pas une révélation.
Maintenant, pourquoi est-ce plus difficile lorsque les choses vont mal?
Peut-être parce que nous nous sentons décalés, que nous sommes en retard sur les événements, que nous avons de la difficulté à comprendre certains comportements ou certaines personnes, etc.!
Cette grande sagesse intérieure, celle qui nous rend si heureux parfois, où est-elle passée? Où a-t-elle déménagé? Pourquoi nous a-t-elle abandonnée? Reviendra-t-elle un jour?
La réponse c’est qu’elle ne nous quitte jamais. Elle fait partie de nous car nous faisons partie de cette grande richesse ou intelligence qui crée l’univers. Nous sommes l’expression de cette intelligence universelle qui peut porter plusieurs noms. Certains l’appellent Dieu ou un autre nom qui veut dire la même chose, d’autres l’appellent la nature et j’en passe.
Ce n’est que lorsque nous nous déconnectons de cette source, de cette intelligence que nous pouvons oublier qu’elle existe. Lorsque nous nous déconnectons assez longtemps, nous pouvons même penser qu’elle n’existe pas ou plus.
Lorsque nous sommes submergés par les événements de la vie, nous oublions;
Lorsque nous sommes inconfortables ou que quelque chose nous tracasse, nous oublions;
Lorsque nous nous sentons stressés, nous oublions;
Lorsque nous avons peur, nous oublions;
Lorsque nous prenons de l’alcool régulièrement, nous oublions;
Lorsque nous mangeons trop ou trop souvent de protéines animales, nous oublions;
Lorsque nous regardons trop de télévision, nous oublions;
Lorsque nous parlons des autres, nous oublions;
Lorsque nous écoutons trop les nouvelles, nous oublions et nous en venons à croire que cette partie de nous, qui ne veut qu’être heureuse, n’existe plus ou simplement pas.
Que peut-on faire pour retrouver cette conscience ou se reconnecter à cette intelligence?
Il existe des centaines de stratégies telles qu’augmenter notre niveau d’énergie, prier, méditer, se ressourcer en nature, etc.
L’avenue que je recherche présentement c’est de ne rien faire! Quoi? Oui, oui! Les enfants ont cette capacité et ils ne font rien, les gens souvent les plus démunis ont parfois cette joie de vivre ou cette connexion ou tout ce qui compte c’est le moment présent.
Lorsque nous réalisons que nos pensées et notre attention sont les grands responsables de cette déconnexion, nous n’avons qu’à prendre une pause. Lorsque le nombre de pensées diminue, lorsque nous revenons doucement et naturellement à un état naturel, nous nous reconnectons sans avoir besoin de ne rien faire.
Avouez que cela enlève de la pression de savoir que nous n’avons pas encore une autre affaire à faire, à apprendre ou à maïtriser. C’est toujours présent à l’intérieur de nous. C’est merveilleux!
Cela peut-il être aussi facile? Je crois que oui. De plus, lorsque ça va bien, nous en profitons au maximum. Nous ne nous interrogeons pas sur sa durée ou ce qui s’en vient ou quand ça finira. Nous sommes présents dans le moment, là, ici et maintenant.
Et puis, lorsque nous nous déconnectons, nous savons que nous ne sommes qu’à une pensée de permettre à cette intelligence de se révéler à nouveau dans toute sa splendeur. Splendeur qui est filtrée par l’observateur c’est-à-dire nous.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 06 11 2023
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