Les fêtes sont passées et certains diront enfin. Par contre, d’autres auraient aimé que cela se poursuive une autre semaine. Quoiqu’il en soit c’est le temps pour plusieurs de se reprendre en main, de commencer de bonnes habitudes ou même de les recommencer.
Cela étant dit, notre environnement nous aide beaucoup à mieux organiser notre vie et ainsi mettre la table à plus de bonheur. Certaines habitudes nous invitent à adopter de meilleurs comportements, plus sains et plus cohérents pour être heureux. Ne serait-ce que de préparer nos vêtements pour nos exercices matinaux, ou notre tapis de yoga ou notre musique de méditation, ce qui nous facilitera la tâche le moment venu!
Maintenant, il y a beaucoup plus que les objets matériels. Il y a aussi les gens qui nous entourent qui ont une influence majeure sur notre bonheur. Voici un court exercice pas nécessairement facile que j’ai appris dernièrement. J’ai dû le mettre en application à deux reprises dans ma vie dans des moments pénibles et ce, avec grande difficulté. Cependant, c’était devenu nécessaire pour ma santé physique, émotive et mentale.
Autour de nous, il y a des gens avec lesquels nous communiquons toute la journée. Certains nous tirent vers le haut et d’autres, malheureusement, nous tirent vers le bas. Il s’agit de choisir judicieusement les gens que nous voulons côtoyer.
Prenons un instant et pensons à des gens que nous aimons et que nous apprécions. Certains d’entre eux peuvent être dans notre environnement immédiat et certains autres peut-être, que nous n’avons jamais rencontrés mais qui nous inspirent, nous motivent et nous élèvent. Remarquons ce qui se passe dans notre corps lorsque nous pensons à eux. Peut-être que notre respiration change, que nos épaules se relâchent ou que notre visage s’illumine d’un sourire.
Maintenant faisons l’exercice inverse. Pensons à quelqu’un avec qui nous interagissons mais qui nous donne une toute autre réaction physiologique. Quelqu’un que nous apprécions un peu moins ou pas du tout. L’inverse se produira probablement; notre respiration se bloquera, nos épaules remonteront et nous perdrons notre sourire.
La beauté de cet exercice est que pour l’instant nous n’avons rien à faire que d’observer. Observons pendant plusieurs jours nos réactions face à certaines personnes. En faisant cet exercice régulièrement, nous nous plaçons en position d’importance c’est-à-dire, je suis important et je commence à choisir avec qui je veux passer du temps.
Vous me direz que parfois vous n’avez pas le choix comme au travail par exemple. Je vous dirai alors d’en prendre conscience tout simplement. Puis, il y aura progressivement une magie qui s’opérera. Avec le temps et cette prise de conscience, ces gens perdront leur emprise sur vous, sur votre quotidien et sur votre indice de bonheur.
Et, si un jour nous devons en venir à rompre une amitié ou avec un membre de la famille et bien soit. Nous méritons mieux que ça et eux aussi. Cette rupture potentielle n’a pas besoin d’être un scénario hollywoodien. Simplement quelques « non » bien senti, ici et là, suffiront dans plusieurs des cas.
Si jamais cela ne suffit pas, vous aurez toujours la possibilité et la liberté de le partager avec cette personne. Mais le tout sera fait sans charge émotive et sans blâme. Il y a une énorme différence entre dire à l’autre « c’est toi qui a le problème » versus de dire « je veux et choisis de m’entourer de gens qui m’inspirent, qui me font grandir, qui aident à mon épanouissement personnel, etc. ».
Si vous avez eu l’occasion de lire les 12 étapes de la guérison du Dr Epstein, le premier scénario est une étape 2 et le deuxième est l’étape 4. Cela n’a plus rien à voir avec les autres mais bien avec qui nous sommes, avec qui nous voulons devenir, avec qui nous aspirons être.
La clef est de viser à ne côtoyer que les gens qui nous tirent vers le haut, en sachant que c’est également vous qui tirerez potentiellement d’autres vers le haut.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 22 01 2024
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