S’il y a des aspects de votre vie qui ne vous apportent pas du bonheur, ne serait-il pas logique de les changer? Et si c’est une question de relation envers les autres que vous aimeriez modifier et bien, c’est encore plus difficile parce que changer quelqu’un d’autre… bonne chance.

Dire à notre conjointe de remettre le bouchon sur le tube de pâte à dents est un classique. Nous disons à nos enfants : « Ramasse tes affaires au moins dans le vestibule de la maison et range-les ». Et la journée suivante c’est la même chose tout comme la suivante. Comment puis-je être heureux lorsque mes propres enfants ne m’écoutent pas?

Bien sûr nous pouvons mettre des conséquences qui s’appellent des punitions mais nous savons tous que ce n’est pas facile d’application et que cela ne donne pas de grands résultats à moyen terme.

Nous voudrions les faire changer de comportements, nous leur disons quoi faire et comment faire et il n’y a pas grand-chose qui se passe; intrigant pour le moins.

Et c’est encore pire si c’est nous qui devons changer quelque chose comme faire de l’exercice, méditer régulièrement, mieux manger ou relaxer. Et parfois avec toutes les meilleures intentions du monde, il n’y a pas grand-chose qui se passe. Pourtant, dans plusieurs aspects de notre vie, nous réussissons à faire toutes sortes de choses qui sont parfois complexes, difficiles et exigeantes et ce, relativement facilement. Trouvons l’erreur!

Comment puis-je être heureux si je ne réussis même pas à me contrôler lorsque quelqu’un me coupe sur la route ou si je suis derrière une personne qui roule à 100 dans une zone de 100 km/h?

Pour changer n’importe quel comportement, que ce soit le nôtre ou celui de l’autre, nous devons d’abord transformer notre façon de penser. Pour remplacer nos habitudes alimentaires, nous devons renouveler la relation que nous avons avec la nourriture. Pour que le comportement de notre conjoint puisse se modifier, ses pensées concernant son comportement doivent également se métamorphoser.

Comment puis-je transmuer ma façon de penser et aider quelqu’un d’autre à changer la sienne (s’il le désire bien entendu)?

Dans un premier temps, ce que nous avons besoin pour changer notre façon de penser est de réaliser que c’est nous qui pensons et qui avons cette pensée particulière. Je voudrais faire de l’exercice, je sais que c’est bon pour moi, ma santé, mon cœur, ma concentration, mon énergie, mon humeur mais, même avec tous ces avantages, je ne réussis pas à me convaincre d’aller m’entraîner ou de simplement mettre mes souliers et d’aller au moins prendre une marche.

Dans un deuxième temps, une fois que nous avons réalisé que c’est nous-mêmes qui créons le fait que nous n’aimons pas faire de l’exercice, nous n’avons qu’à attendre une meilleure pensée et je m’explique.

Notre niveau de conscience est étroitement relié à nos pensées. Lorsque nous avons une mauvaise journée ou une mauvaise période, notre niveau de conscience est bas et nos pensées correspondront à ce niveau de conscience. Pendant une bonne journée, notre niveau de conscience est plus élevé et nos pensées sont de meilleures qualités.

À un bas niveau de conscience je peux me dire : « C’est difficile de faire de l’exercice, j’aurai chaud, je courrai après mon souffle, je serai fatiguée après, etc. »

À un certain niveau de conscience je peux me dire : « Certaines personnes ont besoin de faire de l’exercice pour bien vivre. D’autres en ont moins besoin et d’autres encore n’ont pas besoin de faire les mêmes exercices pour bénéficier des résultats positifs. »

À un autre niveau de conscience je peux me dire : « Lorsque je me bats avec moi-même pour faire de l’exercice que je crois bon pour moi, peut-être que je n’ai tout simplement pas encore trouvé la bonne forme et quantité d’exercices à faire. »

Et, à un autre niveau de conscience je ne me pose même pas la question. Je fais tout simplement de l’exercice quel qu’il soit, sans raison, sans justification, sans hésitation. Ce n’est même pas dans mon radar ou dans mon questionnement; c’est l’heure et je le fais. Que cela me tente, que j’aime ça, que je me dépasse ou peu importe les raisons, je le fais quand même.

C’est à ce dernier niveau de conscience que je peux être heureux peu importe que je fasse de l’exercice ou que je n’en fasse pas.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 29 05 2023
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