(Série : La conscience-Partie 3)

Cette semaine, nous explorerons les croyances que nous avons sur notre santé. La plupart de celles-ci se forment inconsciemment, influencées par notre culture et notre environnement et nos comportements révèlent souvent ces croyances. Tant que nous ne les identifions pas, nous ne pouvons pas les changer donc nos comportements restent les mêmes.

Prenons un exemple : un matin, nous nous réveillons avec les yeux gonflés et le nez qui coule. Instinctivement, nous allons à la pharmacie acheter un antihistaminique. Cette réaction traduit une croyance : « Je manque d’antihistaminiques, donc j’en prends pour régler le problème. »

Une autre personne, au lieu de se précipiter sur un médicament, pourrait se demander : « Ai-je été exposé à des allergènes ? Ai-je mangé quelque chose qui a pu provoquer cette réaction ? » Différentes croyances, différents comportements.

Je ne suis pas là pour juger vos croyances, et je ne souhaite pas que vous jugiez les miennes. Mon objectif est simplement de nous amener à en prendre conscience.

Un autre scénario : nous nous levons avec une douleur au bas du dos. Nous nous disons : « Je vais m’étirer, ça passera. » Mais après quelques exercices, la douleur persiste voire s’intensifie. Que faire ?

Certains prendront des cachets et continueront leur journée normalement. D’autres limiteront leurs mouvements et surveilleront leur posture. D’autres encore ignoreront la douleur en attendant (espérant) qu’elle disparaisse. Enfin, certains chercheront des explications sur Internet et tomberont sur des informations qui confirmeront leur croyance préexistante : soit le repos est la meilleure solution, soit le mouvement est la clé. Au final, plusieurs réactions sont possibles.

La croyance populaire, souvent influencée par les médias et la publicité, nous pousse à chercher une solution extérieure pour éliminer nos symptômes, que ce soit un médicament, un traitement ou une intervention. Mais tout compte fait, nous restons la même personne, avec ou sans symptômes.

Une autre croyance est que notre corps est une machine extraordinaire, influencée par des aspects physiques, chimiques, émotionnels, mentaux et même spirituels. Les symptômes ne sont pas forcément à combattre mais à comprendre : ils indiquent qu’un changement est nécessaire dans notre vie. Ce changement peut toucher plusieurs dimensions : physique, chimique, émotionnelle, mentale ou spirituelle.

Cette dernière croyance implique que nous cherchons à évoluer et à devenir une meilleure version de nous-mêmes. Cela ne signifie pas que nous refusons l’aide extérieure, bien au contraire ! Demander de l’aide c’est recevoir un accompagnement dans notre propre cheminement, sans attendre que quelqu’un d’autre fasse le travail à notre place.

Nos comportements révèlent nos croyances sur la santé. En prendre conscience, c’est déjà faire un pas vers le changement.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 05 05 2025

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