Cette semaine, nous continuons à regarder ensemble le message sur la santé véhiculé par la culture de notre société. Je me permettrai de vous offrir mon humble opinion qui se veut partiellement alternative avec quelques exemples pour vous aider à mieux cerner mon propos.
Vous vous réveillez un bon matin, vous vous préparez pour aller au travail et surprise, la voiture ne démarre pas. Vous regardez autour et constatez que la veille, en cherchant un objet tombé par inadvertance, vous avez laissé la lumière intérieure allumée toute la nuit. L’auto qui ne démarre pas et la lumière laissée allumée sont directement reliées; cause et effet.
C’est l’été, il fait chaud et vous avez oublié de mettre le compost au chemin. Vous partez en vacances 2 semaines et, à votre retour, il y a littéralement une invasion de petits vers blancs à l’intérieur de la poubelle et aussi, malheureusement, dans le garage parce que vous y aviez rangé la poubelle. Encore une fois, la cause et l’effet sont faciles à relier mais il n’en est pas toujours ainsi.
Vous vous réveillez un bon matin et vous sentez une masse sur un sein. Illico, vous téléphonez à votre médecin de famille (c’est la bonne chose à faire). Après quelques longs mois de tests et d’attente, le diagnostic tant appréhendé est officiel: cancer.
La double question que vous devez vous poser est la suivante: « Est-ce le cancer qui m’a rendu malade ou est-ce parce que j’étais déjà malade que le cancer a pu se développer? »
Si votre réponse est « c’est le cancer qui m’a rendu malade » alors vous n’avez pas beaucoup d’autres choses à faire que de recevoir les traitements proposés. Leurs buts sont de détruire les cellules cancéreuses en ne considérant pas ou peu la personne qui a le cancer.
Si votre réponse est « j’étais déjà malade ou j’avais déjà perdu suffisamment de santé (peut-être à votre insu) pour permettre au cancer de se développer » alors il y a plusieurs autres choses que vous pourrez faire en plus des traitements offerts.
Votre enfant reçoit un diagnostic d’asthme. On vous explique le mécanisme qui ressemble à peu près à ceci. Lors d’une crise d’asthme, il se produit une contraction des muscles des bronches (bronchoconstriction). Celle-ci réduit le diamètre des bronches et il y a moins d’air qui passe. Comme si ce n’était pas déjà assez, cette constriction est souvent associée à la production de mucus. Celui-ci vient à son tour obstruer et réduire le diamètre des bronches ce qui diminue encore plus la quantité d’air qui passe.
Il est entendu que dans une situation d’urgence, on voudra augmenter le volume des bronches, réduire l’inflammation et permettre à votre enfant de se remettre à respirer le plus normalement possible. Et merci d’avoir rendu ces traitements disponibles.
La double question que vous devez vous poser est : « Est-ce le diamètre des bronches qui a rendu mon enfant malade ou est-ce une diminution de sa santé qui fait que ses bronches ne fonctionnent pas normalement? »
Encore une fois, la façon dont vous répondrez déterminera le comportement et les actions qui suivront. Dans le premier scénario, on fera tout simplement le traitement prescrit et c’est tout. Dans l’autre, on pourra, en plus, faire différentes interventions pour améliorer la santé globale de l’enfant. Ce faisant et en le dirigeant vers une santé optimale, il y a énormément de chances que ses bronches puissent reprendre une certaine qualité de fonctionnement.
Personnellement, c’est la deuxième réponse qui m’attire en tant que chiropraticien. C’est ce qui me garde passionné pour mon travail; de pouvoir aider votre corps à se guérir et vous aider à mettre la table à un retour vers la santé.
Cela ne veut pas dire qu’on ne fera pas les traitements pharmaceutiques prescrits mais qu’on ne fera pas seulement cela tout en espérant.
Les raisons qui font que nous nous éloignons de la santé optimale sur un continuum sont nombreuses et les solutions le sont tout autant. Dans l’exemple de l’asthme, les causes possibles peuvent être multiples: intolérances ou allergies alimentaires, désordre de la flore intestinale, irritation du nerf vague, environnement à l’école ou la maison tel que tapis, poussière, produits chimiques et autres particules dans l’air, etc.
Que traite un chiropraticien? Il ne traite pas des conditions ou des diagnostics, il traite des personnes qui désirent faire un pas vers un retour ou un maintien de leur santé optimale. C’est pour cette raison que vous entendez parler des nombreux et différents cas que la chiropratique a aidés.
Les gens nous demandent le lien entre les otites ou l’asthme et la chiropratique? Il n’y en a pas vraiment cependant, nous savons par expérience que lorsque nous ajustons la colonne vertébrale et que nous dégageons le système nerveux, le corps peut commencer un surprenant travail d’auto guérison et migrer progressivement et positivement dans le continuum de la santé. Le chiropraticien pourra également vous guider pour identifier des éléments à changer et à améliorer afin d’obtenir d’encore meilleurs résultats.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 27 02 2023
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