Cette semaine je vous donnerai certaines situations pour vous aider à mieux saisir les concepts et principes expliqués dans les articles précédents. Les exemples sont réels et par respect pour la confidentialité des personnes, je modifierai l’âge, le genre et souvent le contexte afin qu’on ne puisse identifier de qui je parle. Si jamais vous vous reconnaissez, ne dites rien, il n’y a que vous qui le saurez.
Roger, un homme de quarante ans, vient nous voir pour une douleur au dos présente depuis plusieurs années. Il est assez actif physiquement; il joue au hockey quelques fois par semaine, coure et fait du vélo régulièrement. Il a toujours eu d’assez bons résultats chez les autres praticiens qu’il a consultés dans le passé mais les douleurs ne disparaissent pas vraiment complètement et revenait dès qu’il arrêtait les visites ou les exercices.
Pour lui, il est normal d’avoir mal et il accepte bien la chose alors il s’attend à la même chose et au même résultat ici. Par expérience, je sais que je dois l’aider à changer sa façon de penser sinon il aura raison et obtiendra les mêmes résultats qu’ailleurs.
Je lui pose certaines questions pour l’inviter à réfléchir sur sa situation : « Pourquoi décide-t-il de consulter une nouvelle personne au lieu de retourner où il avait eu des bons résultats? Si la douleur disparaissait complètement un jour, comment sa vie serait-elle différente? » Il commence à se raidir en croisant les bras et les jambes et on ne va plus nulle part.
À ce moment-là, j’ai deux options. La première, je le laisse aller et je continue ma consultation en espérant qu’avec le temps il comprendra peut-être ou, j’insiste, ce qui me rend mal à l’aise et lui également.
Je lui demande si la façon dont il est en train de réagir est vraiment la meilleure façon de s’améliorer? Je l’invite donc à regarder sa posture actuelle, mains et pieds croisés qui signifient : « Je me retire de la conversation et je ne peux rien apprendre de nouveau ». Je l’invite à penser qu’il y a des gens qui ont des problèmes beaucoup plus graves que le sien et qui s’en sortent complètement lorsqu’ils changent leur façon de penser.
Tout d’un coup, il se redresse, décroise les mains et les pieds, prend une grande respiration et commence à m’expliquer plusieurs de ses états d’âme. Le processus de guérison venait d’être enclenché.
Le penseur de Roger manquait d’énergie et était pris dans un cercle vicieux où il ne pouvait pas concevoir qu’il y avait même autre chose qu’il connaissait à l’extérieur de ce qu’il pensait.
Lorsque je lui ai demandé si c’était la meilleure façon de s’aider, il a réagi. Son réacteur s’est activé et cela a procuré assez d’énergie à celui qui optimise, celui qui pose la question du pourquoi c’est comme ça d’enfin participer à la vie de Roger.
Lors de nos consultations, quand nous vous demandons pourquoi vous nous consultez maintenant ou que feriez-vous si vos douleurs et malaises disparaissaient, nous énergisons l’optimiseur. Heureusement, la majorité d’entre vous répondez rapidement et efficacement à ces questions. Cela vous aide à considérer d’autres perspectives que vous n’avez pas encore eu la chance d’explorer.
Si vous avez des situations personnelles sur lesquelles vous aimeriez avoir mon point de vue avec les différents niveaux d’énergie, vous n’avez qu’à me les écrire et me les remettre et je ferai de mon mieux pour y répondre avec les articles sans qu’on vous reconnaisse bien entendu.
Lors de vos visites à la clinique, nous pouvons évaluer assez rapidement quelles intelligences sont abondantes et lesquelles le sont moins et nous varions nos interventions conséquemment.
Le contenu de ce texte est inspiré des travaux de Dr Donald Epstein.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 12 07 2021
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