Aujourd’hui, nous regarderons entre autres l’effet de la longueur des jambes sur votre posture. La majorité des gens ont une petite différence dans la longueur de leurs jambes et c’est très normal. Selon les recherches, entre 53% et 75% des gens auraient une différence et le corps a une foule de moyen pour compenser. Plusieurs personnes se promènent avec des élévations dans leur chaussure ou des orthèses et ils ne devraient pas.
Il y a deux sortes de jambes courtes : une qui est anatomique et l’autre, fonctionnelle. La jambe courte anatomique en est une qui, lorsque mesurée sur un rayon-X, nous donne une mesure différente d’un côté par rapport à l’autre.
La jambe courte fonctionnelle en représente une qui ne l’est pas vraiment. Elle donne l’apparence d’être courte mais en réalité, il s’agit le plus souvent d’un débalancement du bassin ou de certaines vertèbres de la colonne cervicale.
Vous tombez sur une fesse vers l’âge de six ans lorsque vous apprenez à patiner. Votre bassin se déplace vers l’arrière du côté de la chute. Ça fait mal un peu mais on continue et on retombe quelques fois. Après un certain temps, le cerveau ne réussit plus à remettre tout cela en place alors, il commence à compenser. Quelqu’un qui examinera la longueur de ses jambes, s’il n’est pas avisé, constatera une différence mais celle-ci est fonctionnelle et non anatomique. Corriger cette différence avec une élévation du pied empirera la compensation.
Il y a plusieurs façons de mesurer la longueur des jambes. L’une d’elles est de prendre la distance, avec un ruban à mesurer, entre le nombril et la partie de l’os de la cheville à l’intérieur (malléole). Une autre consiste à prendre une mesure partant du point saillant de votre bassin à l’avant jusqu’à la malléole interne. Comme vous pouvez vous en douter, ces méthodes sont loin d’être précises car la marge d’erreur est trop grande.
Il y a aussi l’évaluation visuelle que l’on peut faire debout, couché sur le dos et couché sur le ventre. Ces méthodes ne sont pas vraiment valables puisque souvent, on ne retrouvera pas la même jambe courte dans les trois positions.
La meilleure façon est de loin la prise d’une radiographie debout avec le centre du rayon qui passe directement à la hauteur des hanches. Une fois celle-ci prise de la bonne façon, l’examinateur sera en bonne position pour identifier une jambe courte anatomique et s’assurer qu’il n’y a aucune rotation du bassin présente.
Lorsque les gens se présentent avec une vraie jambe courte anatomique, on doit faire une analyse afin de savoir si le cerveau de la personne est en train de compenser adéquatement. Selon mon expérience, la majorité des gens réussissent à compenser sans problème jusqu’à environ ½ pouce à ou 1 cm.
Il y a des gens qui ne compensent pas du tout, certains compensent partiellement et d’autres décompensent c’est-à-dire qu’ils vont à l’opposé de ce qu’ils devraient faire. Et bien entendu, il y a des gens qui compensent parfaitement pour leur différence anatomique. Et ça, c’est le travail du chiropraticien.
À la clinique avec les années, nous avons développé une certaine expertise dans la capacité d’évaluer les jambes courtes anatomiques et fonctionnelles et surtout, de traiter de la façon la plus appropriée.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 22 02 2021
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