Souvent, lorsque nous prenons notre santé en charge, nous devons nous aventurer hors des sentiers battus : ce qui signifie que, parfois, nous aurons à tenir tête aux soins de santé existants, à l’opinion de notre entourage amis, famille et parfois, à nous-mêmes.

Plusieurs survivants de cancer ont pris cette approche souvent après des résultats mitigés avec les traitements conventionnels. Cela ne veut pas dire de refuser ces traitements mais bien de reconnaître que parfois ces thérapies ne sont pas suffisantes.

La résistance extérieure est relativement facile à gérer si on la compare à notre résistance intérieure. En ce qui concerne la résistance extérieure, nous devons prendre position, faire nos recherches et faire fi de l’opinion des autres même s’ils peuvent être des experts dans leur champ de pratique. Quant à elle, la résistance intérieure peut prendre la forme de doutes, de peurs et d’incertitudes et nous devrons passer à travers cette étape un jour ou l’autre dans notre processus de guérison.

Un point que j’aimerais éclaircir avec vous est un peu délicat car plusieurs d’entre nous se reconnaîtront et non, je ne m’adresse pas directement à vous. Avez-vous déjà entendu parler des types de personnalité A et B? Une étude des années 50 démontrait que les gens avec le type A avaient certains problèmes de santé comme de la haute pression sanguine et des problèmes cardio-vasculaires. On dit de ces gens qu’ils sont tendus, compétitifs, colériques et associent leur valeur à ce qu’ils accomplissent. Quant à elle, la personnalité de type B se réfère à des gens plus relaxes et décontractés.

Par la suite, ces études ont mené à une autre étude dans les années 80 dans laquelle on a découvert un autre type de personnalité soit le C.  Les chercheurs décrivent ces gens comme étant plus passifs, ayant de la difficulté à se défendre et voulant toujours plaire aux autres ou ne pas leur déplaire. Cette étude a aussi démontré un lien important avec ce genre de personnalité, le cancer et un système immunitaire faible. Certaines autres études ont réfuté ces observations mais les dernières prouvent que les gens qui se sentent impuissants ont une diminution de leur système immunitaire.

Par exemple, l’un des traits de caractère des survivants de cancer est de prendre leur santé en main de plusieurs points de vue à la fois. Le plus important étant de devenir responsables de tous les aspects de leur vie incluant, non seulement les traitements qu’ils reçoivent mais aussi, le résultat de ceux-ci. Plusieurs de ces survivants ont démontré une augmentation de leur autonomie, une diminution de leur impuissance et développé une beaucoup plus grande participation dans leur prise de décision avant de pouvoir guérir.

Une étude fascinante chez les gens atteints de cancer qui ont survécu a démontré une beaucoup plus grande passivité en ce qui a trait à leur santé au moment de leur diagnostic. Cependant, ces mêmes personnes devenaient beaucoup plus actives au moment de leur rémission.

Pourquoi vous parlez de cela? Parce que nous avons tous à l’intérieur de nous différentes formes de cancer. Dans la grande majorité des cas, notre système est capable de bien les contrôler et de détruire les cellules cancéreuses plus vite qu’elles ne peuvent se développer.

Pourquoi ne pas faire ces changements d’attitude, d’énergie et de responsabilité avant d’être diagnostiqué ou avant d’avoir des manifestations de la maladie?

Selon mon humble opinion, un mal de dos, de cou, d’épaule, de hanche, d’intestin, de cœur, de poumon, etc., n’est qu’une manifestation moins grande, moins pire ou moins sérieuse d’une perte de santé progressive. Avant d’être malade ou de « tomber » malade, il y a une période ou nous avons une perte de santé plus ou moins évidente et c’est là que nous devrions réagir et non lors d’un diagnostic fatal. L’idée que quelqu’un soit mort ou atteint d’un cancer ou fait un infarctus alors qu’il est en parfaite santé est un peu farfelue.

Pourquoi attendre? On se croit tous éternels et invulnérables et pourtant, nous savons pertinemment que personne ne sort vivant du jeu de la vie.  La finalité de la vie n’est-il pas qu’elle a, un jour ou l’autre, une fin?

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.  17 10 2022

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