Être heureux est un choix de tous les jours et de tous les instants. C’est comme bien se nourrir ou faire de l’exercice. Si j’ai atteint le poids désiré avec des exercices et l’alimentation et que j’arrête, je ne serai plus en forme et je risque de perdre mon poids idéal.

C’est la même chose pour le bonheur. Ce n’est pas parce que vous l’avez déjà eu qu’il restera avec vous. Et ce n’est pas non plus parce que vous vous êtes pratiqué à l’avoir une fois qu’il est garanti pour la vie.

Comment peut-on pratiquer le bonheur surtout quand ça va mal?

Il y a plusieurs années, j’ai entendu une histoire qui reflète bien l’intention du bonheur. Un beau dimanche matin, un homme pris le métro de New-York. Il appréciait sa tranquillité après une dure nuit de travail car le wagon était presque vide.

Tout à coup, entra une petite famille avec un père et ses trois enfants âgés entre 5 et 10 ans. Dès le moment où ils entrèrent, toute l’énergie changea. Ils se mirent à se tirailler, à courir dans tous les sens et même, à plusieurs reprises, eurent des contacts physiques avec l’homme en question.

Plus ça allait pire c’était. L’homme passait des commentaires dans sa tête du genre : « Cela se peut-il de se comporter ainsi? Et le père qui ne dit et ne fait rien. Quelles sortes d’enfants et de citoyens feront-ils plus tard? » Lui qui voulait tout simplement être tranquille et retourner à la maison pour se reposer était dans tous ses états.

Au début, il était un peu enragé et il aurait bien voulu leur dire, surtout au père, sa façon de penser. Il espérait que la petite famille débarque bientôt. Un premier arrêt et ils sont toujours là.

Les enfants se mirent à regarder la carte du trajet et grâce à leur conversation, l’homme s’aperçut qu’ils débarqueraient après lui. Il serait donc coincé avec eux tout le trajet. Il espérait que les quelques autres passagers diraient quelque chose.

Il essaya bien de se calmer pour ne pas faire une crise mais il n’y parvenait pas. Il se mit à penser au comment intervenir. Il pourrait toujours crier aux enfants d’arrêter mais c’était sûrement inutile. Il pourrait en saisir un par le collet gentiment mais fermement cependant, ne sachant pas comment le père réagirait parce qu’il ne semblait pas se rendre compte de la situation et du chaos que ses enfants causaient, il s’abstient.

Il se demanda : « Si c’était mes enfants, comment aimerais-je que quelqu’un me fasse remarquer la situation? » Après quelques minutes à réfléchir et à se calmer, il décida d’aller parler au père et de lui dire : « Monsieur, vous réalisez que vos enfants dérangent tout le monde, qu’ils sont très bruyants et que vous ne faites et ne dites rien pour les arrêter? »

Le père lui répondit calmement : « Vous avez bien raison et je m’en excuse. Nous revenons de l’hôpital et les enfants viennent de perdre leur mère et moi, mon épouse. Nous ne savons tout simplement pas comment réagir. »

Vous comprenez bien que la colère, la frustration, le sentiment de ne pas être respecté et le jugement qu’il avait eus envers les enfants et le père venaient de faire un 180 degré. En quelques secondes, l’homme passa de la colère et de la frustration à la compassion.

Qu’est-ce qui avait changé? À priori, rien de l’extérieur. C’était les mêmes circonstances, les mêmes enfants, le même père, le même homme mais tout était devenu différent. Nous pouvons même dire que la réalité venait complètement de changer.

Lorsqu’il arriva chez lui, l’homme, au lieu d’être frustré, était en gratitude pour la vie, pour l’amour qu’il avait pour son épouse et ses propres enfants même si parfois, ils n’étaient pas toujours comme lui les aurait désirés.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C.  05 06 2023

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