Être heureux veut aussi dire de se déclarer à soi-même ce que nous voulons devenir, être, projeter et ce que nous désirons intensément au plus profond de nous.

Mais comment puis-je faire si je ne sais pas si je réussirai ?  Si je ne suis pas certain de mes capacités, habiletés ou talents ?

C’est qu’en faisant cette déclaration, qui peut tout aussi bien être sur le point de vue personnelle, professionnelle, santé ou famille, nous retirons les excuses, les filets de sécurité, les possibilités de rebrousser chemin, de se décourager ou même d’abandonner.   De plus, nous puisons à même la richesse de la vie humaine.

Qu’aimerions-nous être au niveau connaissance, santé, énergie, sommeil, financier, professionnel ? En sachant que la possibilité d’échec n’existe pas vraiment, tout sera alors un apprentissage qui nous mènera à un nouvel apprentissage la vie durant.

Nous savons que la vie n’est pas seulement faite pour survivre aux difficultés de la vie quotidienne. De se dire à soi-même,  « ça ne va pas si mal que ça »  ou « il y en a des pires que nous », n’est pas une approche à vivre pleinement.

Être juste assez bon ne suffit plus. Dans son livre « Good is the enemy of great », Kurt Reece nous le rappelle plusieurs fois. Le bonheur est de prendre avantage et profiter à 100% de chaque moment qui nous est donné. C’est de réaliser que chaque décision, incluant la décision de ne pas prendre de décision, nous offre des opportunités de croissance, d’apprentissage, de dépassement et de succès.

Bien entendu,  il nous arrivera des échecs ici et là. Certains seront plus faciles à digérer et d’autres moins. Apprenons que ce que nous percevons comme un échec aujourd’hui pourrait être considéré comme la plus grande leçon demain.

Nos échecs sont des sources intarissables d’apprentissage et de croissance. Le succès et l’échec vont ensemble. Ils sont indissociables car il ne peut y avoir l’un sans l’autre. Le potentiel de l’un est étroitement lié à l’autre. C’est seulement lorsque nous acceptons que les deux coexistent pour notre bonheur que nous réussissons.

Plus vous mettrez la barre haute, plus vous aurez à faire face à des difficultés et plus cela pourrait vous prendre du temps.

Vous pouvez donc commencer par des petits pas si vous voulez. Je veux marcher un bloc ou deux. Je veux me sourire à moi-même 10 fois par jour. Je veux avoir au moins trois moments volontaires remplis de gratitude. Je veux remercier Dieu ou l’univers de m’avoir permis de vivre dans un pays où mes besoins essentiels sont remplis la grande majorité du temps.

Mon coach, de bientôt plus de 30 ans, me dit souvent que le bonheur est comme un muscle.  Il doit être entraîné, poussé, cultivé et entretenu. C’est un peu comme le zeste de vivre, grandir et explorer.

Si vous ne faites que lire cet article sans vous asseoir et commencer à écrire votre déclaration personnelle alors vous vous êtes diverti et c’est correct. Est-ce suffisant pour vous ? Est-ce la vie que vous désirez vivre ?

En terminant, une chose parmi tant d’autres que j’ai apprise et que j’ai la chance de pratiquer presqu’à tous les jours est que le plus grand échec est de ne rien faire, de rester comme je suis parce que j’ai plus peur de ce que je pourrais perdre versus de ce que je pourrais réussir ou gagner.

 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 08.10.2018

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