Cette semaine, nous continuons à nous renseigner sur la lumière solaire et son importance.
Le matin lorsque la lumière frappe notre œil, plus spécifiquement notre rétine, il y a production d’une hormone qui s’appelle l’adrénocorticotrophine ou ACTH. Nous avons toujours pensé que cette hormone n’était fabriquée que par les glandes surrénales mais, nous savons aujourd’hui que notre peau en produit une quantité non négligeable. Lorsqu’il y a production de cette hormone, notre niveau de cortisol augmente, notre glande thyroïde se réveille également et cela nous indique que c’est le temps de commencer notre journée.
Lorsque le soleil tombe, un phénomène inverse se produit. La diminution de lumière informe notre glande pinéale qu’elle doit commencer à fabriquer de la mélatonine laquelle nous aide à trouver le sommeil. Je vous fais grâce des cascades biochimiques mais, pour que la mélatonine soit produite, il faut que nos yeux aient reçus suffisamment de lumière pendant la journée.
La mélatonine n’est pas seulement une hormone pour le sommeil, elle est aussi une hormone immunitaire. Elle charge ou amorce les cellules T du système immunitaire. Selon le docteur Datis Kharrazian, c’est une des raisons pour laquelle, si nous ne dormons pas suffisamment, nous devenons vulnérables à attraper des rhumes et grippes facilement.
Ce qui est important à retenir est que nous avons besoin de l’exposition des rayons solaires. Plusieurs scientifiques pensent que trop de verres fumés ou trop de crème solaire viennent interférer avec notre cycle circadien et influencer notre capacité à dormir et à s’éveiller.
Un autre aspect très important pour notre rythme circadien est l’heure de nos repas. Comme nous le savons tous, nous ne devrions rien manger au moins 3 heures avant d’aller au lit. Nous voulons que notre taux de sucre (glycémie) soit le plus bas possible à notre réveil.
Lorsque notre glycémie est basse, il y a une hormone qui se charge de la faire monter c’est-à-dire le cortisol. Donc, notre éveil et notre énergie du matin viennent de nos hormones. Si, en plus, nous prenons un petit déjeuner qui fait monter notre glycémie (fruits ou produits céréaliers), nous sommes potentiellement en train de faire trop monter notre glycémie. Ce qui aura comme conséquence de nous faire sécréter de l’insuline et d’abaisser, quelques heures plus tard, notre taux de sucre. Nous aurons alors moins d’énergie et souvent, nous aurons recours soit à des stimulants comme le café soit à des aliments plus sucrés pour contrer notre glycémie trop basse (Dr Sachin Patel, MD). Intéressant n’est-ce pas et très différent de ce que nous avons appris ?
Le repas du midi est celui ou notre système digestif est à son plus fort ou à son meilleur. Nous devrions viser le repas du midi comme étant celui le plus important et le plus nourrissant.
L’énergie de la matinée vient de nos hormones. L’énergie du milieu de la journée vient de ce que nous avons mangé. Le repas du soir sera plus léger car nous serons moins actifs physiquement et que nous voulons donner une pause à notre système digestif et immunitaire. De cette façon, nous ne passons pas notre nuit à digérer mais bien à réparer et à régénérer.
Si nous mangeons tard ou grignotons pendant la soirée, notre taux de sucre sera haut, nous sécréterons de l’insuline, nous dormirons et nous créerons ainsi une forme de réponse de stress chronique « combattre ou fuir » (flight or fight).
Si vous désirez retrouver votre énergie d’antan ou que vous n’avez jamais eue, vous désirez perdre du poids, mieux dormir, améliorer votre concentration, vous sentir mieux, participez à notre défi 30 jours. Je ferai un atelier le 17 avril pour vous expliquer les grandes lignes de ce défi. Il n’y a aucun frais pour l’atelier. Cependant, vous devez vous inscrire et être prêt à participer pour améliorer plusieurs aspects de votre qualité de vie.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 18.03.2019
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