Paulette s’est blessée à une cheville pendant un entraînement physique. Au début, elle n’y a pas trop porté attention pensant que cela partirait tout seul. Après quelques mois, la douleur est encore présente et l’empêche maintenant de faire son activité physique favorite c’est-à-dire de grandes randonnées à vélo.
Elle consulte d’abord en médecine, puis en physiothérapie, ensuite en acupuncture et plusieurs autres thérapies. Lorsqu’elle vient nous voir, il s’est passé près d’une année depuis sa blessure.
La bonne forme physique de Paulette et la petite blessure qui semblait bénigne ne justifie pas toutes ces douleurs pendant si longtemps. Je l’interroge sur les circonstances non seulement physiques mais émotionnelles et mentales autour de la période où elle a subi sa blessure.
De prime abord, elle ne veut pas aller là. Elle me dit que ce n’est pas dans sa tête mais que c’est sa cheville. Elle se recule dans son siège et se croise les bras. Tout de suite, je sais que l’intelligence mentale du penseur est en manque d’énergie. Quelqu’un qui a une douleur depuis un an devrait au moins être ouvert à explorer différentes avenues. Je lui fais part de ma pensée et je l’invite à y penser de la façon suivante dans les prochains jours : « Imaginez que c’est une amie qui vit la même situation. Que lui recommanderiez-vous? »
Il est certain qu’à l’examen, nous avons trouvé certaines choses différentes telles que le cervelet et le système vestibulaire plus faibles du côté de sa blessure. Elle me dit qu’elle a souvent tous ces maux du même côté. Puis, elle devient curieuse à savoir si sa blessure peut-être associée à autre chose de physique.
Lors de sa visite subséquente, elle mentionne qu’elle a réfléchi à ce que je lui avais dit lors de la première rencontre. Je lui demande quoi en particulier : « Vous avez la partie émotionnelle ou mentale? » Elle m’explique qu’au moment de sa blessure, elle avait des objectifs bien précis qu’elle ne pensait pas pouvoir atteindre tandis qu’une de ses amies les avaient atteints. Elle avait un sentiment d’échec et que tout le travail qu’elle avait accompli avant dans sa vie était inutile. Elle termine en me disant : « Je sais que c’est ridicule de penser ainsi mais, en mettant l’emphase que sur la partie physique cela rendait la douleur de ne pas avoir atteint mes objectifs moins pire. »
Wow, quel changement d’attitude en 48 heures! Je lui ai alors demandé ce qui l’avait aidée à explorer d’autres avenues et elle me répondit : « Lorsque vous m’avez demandé de faire comme si c’était une amie qui était dans la même situation et bien tout a changé. Je me suis donnée la permission de regarder où je me trouvais, un peu comme à vol d’oiseau. Ainsi, j’ai pu ressenti la peine de ne pas avoir atteint mes objectifs et la peine de voir mon amie les atteindre avant moi. »
En lui demandant d’imaginer une amie, nous avons pu changer de niveau d’énergie de celui qui pense (qui manquait d’énergie) à celui qui observe qui avait beaucoup d’énergie. Celui qui pense se trouvait à prendre toute la place et empêchait ainsi les autres formes d’énergie de se manifester.
En posant la question d’imaginer une amie, elle devait accéder à une autre source d’énergie pour y répondre. La source d’énergie étant la plus abondante chez Paulette lui a permis ainsi d’avoir une meilleure réponse.
Le contenu de ce texte est inspiré des travaux de Dr Donald Epstein.
P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison. Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander) soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel à info@chironetwork.com. Merci beaucoup.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 19 07 2021
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