Cette semaine, nous continuons sur la même lancée de notre enfance et de ses manques ou trésors potentiels.
Par exemple, si nous croyons à tort ou à raison que nous n’avons pas été aimés de façon inconditionnelle, nous pourrons avoir tendance à donner notre amour à n’importe qui ou à n’importe quel prix pour se sentir aimés. Nous pensons alors que si nous aimons, nous finirons par être aimés.
Dès que nous ressentirons quelque chose qui nous ramènera au passé et qui n’est pas parfait, notre corps le saura immédiatement sous forme de tristesse, de frustration, de peur, de colère, etc. Et, nous irons dans un état de « je combats » ou « je me sauve » pour survivre.
Notre système nerveux et notre système hormonal sont mis à contribution instantanément. Ces mécanismes semblent se propager au travers des générations. Comme si on apprenait les patrons de comportement non seulement par les exemples de nos parents mais aussi par le champ énergétique qui nous entoure. Ce n’est pas seulement une réaction biochimie mais aussi une réaction globale qui pourrait affecter tout notre génome. C’est ce que l’on nomme l’épigénétique.
Il y a plusieurs recherches qui démontrent que les petits enfants des survivants de l’holocauste ont les mêmes expressions physiologiques et psychologiques que leurs grands-parents. Certains chercheurs disent que ces patrons peuvent être transmis jusqu’à la douzième (12) génération. Comprenez-vous pourquoi nous insistons pour traiter les parents lorsque les enfants sont sous nos soins. Parfois, le patron que les enfants ont vient en partie des parents et, si l’on veut vraiment faire un travail complet, l’on se doit de considérer cet aspect important ?
Le Dr Jolene Brighten nous dit : « Ce que nos grands-parents ont vécu, leurs stress, leurs difficultés et/ou leur famine ont des effets sur nous. Il est impossible que de grands stress ne puissent pas nous influencer. Si la mère est sous stress, cela affectera les télomères du bébé et causera aussi une réponse complète de stress. Une maman stressée engendrera des bébés stressés. Nous verrons monter le niveau de cortisone, d’adrénaline, un vieillissement prématuré, un dérèglement de l’axe hypothalamus/pituitaire, de l’inflammation mais, tout cela peut changer et rapidement grâce à la neuroplasticité. »
L’Analyse Vertébrale Network et les exercices d’I.S.R. sont d’excellents moyens et outils pour briser, changer et donner l’opportunité de créer de nouveaux patrons de comportements.
Les mémoires de notre passé et du passé de nos ancêtres sont enregistrées dans notre conscient et notre inconscient. Bien que nous sachions que le cerveau enregistre nos mémoires, les mécanismes d’enregistrement et surtout de réactivation sont moins bien connus. Certains chercheurs pensaient que certaines mémoires pouvaient être enregistrées dans nos muscles. Nous savons maintenant que c’est impossible cependant, il est possible que la mémoire soit enregistrée sous forme de tension ou de vibration dans la musculature et, lorsque cette tension est reconnue, certains patrons jouent leur rôle.
Certains autres chercheurs disent que la mémoire serait enregistrée dans notre champ énergétique c’est-à-dire dans l’espace immédiat qui nous entoure. Ceci expliquerait bien pourquoi certains endroits, bruits, couleurs, mouvements peuvent venir nous affecter même si nous n’en sommes pas conscients.
Derrière toute douleur physique, il y a toujours une douleur émotive associée. Parfois c’est plus facile et mieux accepté de ressentir physiquement les choses que nous devrions ressentir émotionnellement. Le système émotif est très simple, nous n’avons qu’à le ressentir. Nous n’avons pas à le comprendre, pas à faire de recherches, pas à tirer de conclusions, pas à juger, nous n’avons qu’à faire ce pourquoi il existe c’est-à-dire le ressentir. Une fois que l’émotion est ressentie, le cerveau cognitif saura bien quoi faire avec l’information.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 20.05.2019
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