Cette semaine, examinons ensemble un élément de votre alimentation qui se veut pernicieux et subtil.  Certaines personnes sont très sensibles, d’autres moins mais la plupart d’entre nous sommes affectés par le MSG c’est-à-dire le glutamate monosodique.

Le MSG est une excitotoxine et un composé chimique qui stimule les neurorécepteurs et les papilles gustatives.  Il est utilisé pour donner du goût ou rehausser le goût des aliments ou des plats.  Jusque-là tout va bien.

Cependant, il y a une controverse quant à son innocuité.  Certains organismes gouvernementaux (FDA et Santé Canada) nous disent que tout est correct mais d’autres scientifiques nous rapportent des conclusions différentes.  Il est considéré dangereux à certaines doses car en stimulant les neurones, ces dernières se fatiguent et peuvent même mourir.

Le glutamate est un acide aminé présent dans plusieurs aliments à l’état naturel.  On le retrouve en bonne quantité dans les aliments comme le maïs, les petits pois, les champignons et les tomates.

Presque tous les aliments préemballés contiennent du MSG.  Presque tous les aliments (fast food) en contiennent aussi.  J’utilise le mot presque par prudence car il se peut qu’il y ait un produit qui n’en contienne pas mais je ne le connais pas sinon je vous le dirais.

Voici comment on l’utilise.  Dans les biscuits au chocolat que vous achetez, l’élément le plus dispendieux de la recette est le chocolat.  Étant donné que les compagnies veulent faire des profits, du MSG est ajouté dans les biscuits et de cette façon, on utilise moins de chocolat pour le même goût.  Il en est ainsi des soupes, des sauces, des ragoûts, des produits de poulets, plusieurs produits allégés, produits de pâtisseries et la majorité des plats cuisinés et surgelés.  S’il y a mention de « sans MSG » cela ne signifie pas qu’il n’y en a pas car on peut utiliser d’autres dénominatifs tels que protéines hydrogénées, épices,  arômes artificielles et/ou naturels,  protéines végétales hydrolysées,  levure autolysée et/ou hydrolysée,  extraits de levure, extraits de soja et isolat de protéine.

Bien que le verdict ne soit pas certain à 100% pour ou contre, cela vaut la peine d’éviter ces produits.  Si on n’est pas sensible au MSG tant mieux mais même si votre organisme semble bien l’accepter vaut mieux être prudent.  De mon côté, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’éviter.

Le prochain danger est l’aspartame (à ne pas confondre avec l’aspartate).  Il s’agit d’une autre neurotoxine souvent ajoutée aux breuvages et à certains aliments.  Plusieurs lui reconnaissent des attributs qui provoquent l’addiction/dépendance.  On le retrouve dans les aliments diètes souvent sous la forme de « sans sucre ».  L’aspartame est 200 fois plus sucré au goût que le sucre lui-même.  On le retrouve entre autres dans les boissons gazeuses diètes en passant par le sirop pour la toux et les gommes à mâcher.

Une problématique importante de ce produit est que votre corps a de la difficulté à métaboliser cet ingrédient artificiel.  Plusieurs experts disent qu’il est en cause dans certaines réactions du système immunitaire qui peuvent mener à des maladies auto-immunes.

Bien que plusieurs études démontrent des effets néfastes sur la santé, les organismes gouvernementaux n’ont toujours pas interdit ce produit.  Un article produit dans le « MD links » rapportait des effets secondaires à l’aspartame comme des maux de tête, migraines et des changements d’humeur.

De plus, d’autres recherches le lient à des maladies cardio-vasculaires, des accidents vasculaires cérébraux, de la démence et même, certains cas d’épilepsie.   Aussi, des tests faits sur des animaux ont démontré que l’aspartame pouvait causer la maladie d’Hashimoto.

Il est de votre responsabilité d’être prudent et prudente  avec ces deux produits non nécessaires à une bonne alimentation.

P.S. : S’il-vous-plaît, j’aimerais recevoir vos suggestions pour les prochains articles car je considère que vous êtes les premiers et les premières concernés en matière de santé et de guérison.  Donnez-nous vos idées par écrit avec vos noms et numéro de téléphone (si nous avons des précisions à demander)  soit en les remettant à la clinique ou en les envoyant par courriel  à  info@chironetwork.com.   Merci beaucoup. 

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 29 03 2021

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