Dans un premier temps, j’aimerais vous remercier pour les bons commentaires concernant cette série d’articles sur le bonheur. Vous savez que vous pouvez les partager avec les gens que vous aimez et que ceux-ci peuvent s’abonner sans frais à nos articles de la semaine.
Une question qui m’a été posée plusieurs fois est le comment fait-on pour concilier la partie de nous qui est pleine de gratitudes, d’amour et du sentiment d’être connecter à la source avec celle de la réalité où nous devons gérer notre vie quotidienne, payer les factures, s’occuper de sa santé ou celle d’un être cher. Et bien! Tentons dans un article unique d’y répondre.
Teilhard de Chardin, un jésuite français qui a vécu dans la première moitié du vingtième siècle, aurait dit : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. ». Et si nous acceptons cet énoncé avec une certaine vérité, nous ne pouvons en oublier l’une des deux parties du contenu sans être en péril et je m’explique.
Les gens qui tentent de vivre seulement dans le monde matériel, qui ignore la partie spirituelle et éternelle qui est en eux ont tendance à arriver à la fin de leur vie avec l’impression qu’ils ont manqué le bateau, que quelque chose leur échappe et ce, malgré leurs succès.
Les gens qui développent leur monde spirituel aux dépens de leur vie matérielle ont souvent tendance à fluctuer entre des moments de félicité et de béatitude et des moments de frustration où ils se demandent comment se fait-il que, même en étant si spirituel, Dieu ne s’arrange pas pour payer leurs factures et les faire vivre avec plus d’abondance.
La beauté est que nous n’avons pas à choisir entre ces deux mondes car ils sont disponibles en tout temps, en permanence. Tout ce que nous avons à faire c’est d’être conscients dans quel monde nous opérons à chaque moment et de décider lequel de ces deux mondes est le plus approprié à cet instant. Nous savons tous que cette décision devrait toujours être les deux en même temps.
Une analogie que j’aime bien serait comme de tenter de choisir entre deux automobiles; l’une sans moteur et l’autre sans volant. Nous n’arriverons jamais à destination avec aucune de ces voitures.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que ces deux mondes viennent avec des règles complètement différentes et de vouloir traiter le monde spirituel comme le monde matériel ou l’inverse est voué à l’échec avant même de commencer.
Lorsque nous nous engageons dans la course matérielle et la carrière, cette vie mène à du stress, à de la pression et nous vivons comme si, peu importe la quantité d’argent ou de biens que nous possédons, ce ne sera jamais assez. Le monde matériel, avec tous ces désavantages est quand même la meilleure façon d’avoir du confort, de la flexibilité et de l’aisance. Cela n’achète ni l’amour ni le bonheur mais ça aide.
Lorsque nous nous engageons dans la vie dite spirituelle en dépit du monde matériel, nous pourrons avoir une meilleure connexion avec les autres, soi-même et la vie en général. L’amour et la gratitude sont souvent la récompense mais souvent nous souffrons d’une absence de matériel.
Une vérité est que, ce que nous cherchons dans ces deux mondes est de façon très évidente toujours présent autour de nous. Ce n’est que lorsque nous réalisons que nous sommes complets, intacts, remplis d’Amour (niveau de conscience étendu) que tout est possible sans avoir besoin de se prouver à soi-même ou aux autres. Nous savons qui nous sommes et que c’est parfait autant que la rose ne peut être autre chose qu’une rose.
Cette réalisation a le potentiel de nous libérer à tous les points de vue. Il y a une légèreté qui s’installe. Un simple changement de perspective ou de paradigme peut changer notre vie à jamais en un instant. Comme le dit mon coach; simple et pas nécessairement facile.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 04 09 2023
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