Il n’est pas suffisant de s’informer et/ou de lire sur le bonheur pour nous rendre heureux. Nous devons pratiquer tous les jours, idéalement quelques fois par jour. Mais pratiquer quoi exactement?
Des recherches effectuées par la Dre Barbara Erickson démontrent que nous devons atteindre au moins 3 fois plus de pensées joyeuses que malheureuses. Beaucoup de gens ont un ratio de 2 pour 1 ce qui signifie que pour chaque pensée malheureuse, la majorité des gens ont deux pensées joyeuses. Sachez que beaucoup de gens n’atteignent même pas ce ratio de 2 pour 1.
Ce qui est encourageant c’est que le bonheur s’apprend, comme toute autre chose d’ailleurs. Un sage a déjà dit : « On ne peut pas s’attendre à n’avoir jamais de mauvaises journées mais, on peut toujours affronter ces journées avec une bonne attitude ».
Pour ce faire, nous voulons créer des rituels quotidiens qui nous entraînerons à être heureux. Ces mêmes rituels viendront arrêter le flow des pensées négatives que nous pouvons avoir lors d’une mauvaise journée et ainsi, nous donner la possibilité d’être heureux même quand tout à l’extérieur ne va pas comme nous le voudrions.
Trop de gens pensent que si nous avions moins de stress, des patrons ou employés différents, des conjoints différents, un compte de banque différent, nous pourrions, à ce moment-là, être heureux. Rien de l’extérieur ne peut vous rendre heureux et rien de l’extérieur ne peut vous rendre malheureux non plus. Il est vrai que certaines circonstances peuvent faciliter ou bonifier notre échelle de bonheur. La réalité c’est que nous sommes les principaux responsables de notre propre bonheur.
La distinction majeure est la suivante; ce n’est pas ce qui nous arrive qui est important mais notre croyance par rapport à ce qui nous arrive qui compte. Je vous donne un exemple. Vous faites partie d’une organisation charitable, disons que vous récoltez et distribuez des denrées pour les plus démunis.
Depuis quelques semaines, vous avez noté un changement de comportement de certains de vos collègues qui sont aussi devenus des amis. Ils se taisent lorsque vous arrivez dans la pièce, les conversations changent en votre présence et les gens semblent chuchoter dans votre dos. Au début, vous pensez que c’est votre imagination mais après un bout de temps, vous avez la certitude que c’est réellement vrai et que vous n’inventez rien.
Nos croyances décideront inconsciemment de nos actions et réactions à la suite de cette constatation. Si vous croyez que les gens complotent contre vous, vous réagirez d’une certaine façon. Si vous croyez qu’ils ne veulent pas nécessairement vous impliquer dans le processus, vous réagirez d’une autre façon. Si vous croyez qu’ils ont le droit d’avoir un petit secret et que cela ne vous concerne pas, vous réagirez d’une façon encore plus différente. Nos croyances sont souvent irrationnelles, imparfaites ou faussées.
Nous pouvons retrouver notre santé d’esprit en se posant les questions suivantes: « Est-ce vraiment la fin du monde si quelqu’un parle dans mon dos? Est-ce que cela diminue ma valeur? »
Une autre façon de briser le cycle est de se demander quel conseil je donnerais à un ami dans cette situation précise? Je lui conseillerais peut-être d’aller voir une de ces personnes en qui elle a confiance et lui demander s’il se passe réellement quelque chose qui a affaire avec toi directement.
Être malheureux, anxieux, nerveux, heureux, calme et serein n’est qu’une question d’habitude. Nous avons appris certaines de nos habitudes de façon inconsciente de nos parents et/ou de personnes influentes. Et nous avons également le loisir de choisir quelles nouvelles habitudes nous voulons ajouter à nos vies.
Cela ne prend que quelques minutes à décider et quelques secondes à faire un rituel de bonheur, ne serait-ce que 2 fois par jour. Certaines personnes le feront et d’autres pas même si elles savent qu’elles devraient. Pourquoi?
Ce n’est qu’une question d’habitude.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 04 03 2024
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