(Série: La conscience-partie 2)

La semaine dernière, nous avons exploré qui se cache derrière notre conscience. Ce n’est que cette personne-là qui a le pouvoir de provoquer des changements rapides, parfois même miraculeux.

Nous avons tous entendu parler de personnes qui, sur leur lit de mort, ont eu une révélation soudaine… et le lendemain, leur maladie – parfois même un cancer – avait disparu, comme par enchantement et sans jamais revenir.  Comment est-ce possible? Comment expliquer un tel bouleversement ?

Lorsque nous faisons face à des difficultés financières, de santé, de tensions relationnelles ou professionnelles, nous avons souvent l’impression d’être coincés et/ou d’être dans une impasse. Pourquoi ? Parce que nous nous posons les mauvaises questions.

Il suffit parfois de changer d’angle, de voir la situation sous un jour nouveau, et soudainement, la solution apparaît comme une évidence.

Comment expliquer qu’une personne puisse, après 30 ans d’alcoolisme, arrêter du jour au lendemain ? Pourquoi quelqu’un décide-t-il, presqu’instantanément, de prendre soin de sa santé en améliorant son alimentation et en faisant du sport, de consacrer du temps à sa famille ou à lui-même ?

Quel est ce déclic qui transforme une vie ?

Les croyances qui nous limitent

Bien souvent, ces transformations se produisent lorsqu’une personne réalise qu’elle s’appuyait sur des croyances erronées. Lorsque celles-ci s’effondrent, un monde de nouvelles possibilités s’ouvre. Prenons l’exemple du stress au travail.

Vous êtes performant, impliqué, donné le meilleur de vous-même mais la charge de travail s’accumule et vous êtes rapidement débordé. La pression monte, et malgré une semaine de vacances à Cuba, vous ne vous sentez pas assez reposé. Vous ne pouvez pas imaginer attendre les prochaines vacances de l’été dans cet état. Quelque chose doit changer, et surtout, le plus rapidement possible car vous êtes beaucoup trop stressé.

Vous lisez donc des livres sur la gestion du stress, consultez des experts, cherchez des stratégies. Vous réalisez même que votre mère était comme ça et que vous reproduisez le même schéma. Mais malgré tous vos efforts, une chose demeure : la personne stressée reste la même.

Vous aurez beau méditer, faire du sport, lire ou jouer avec vos enfants, cela ne changera pas fondamentalement votre état. Ces activités ne sont que des mécanismes d’adaptation. Elles soulagent temporairement, mais n’apportent pas de transformation profonde. Pas surprenant que nous nous sentions épuisés!  Toute l’énergie dépensée à survivre nous empêche de grandir, d’évoluer, d’améliorer notre qualité de vie.

Plus nous nous concentrons sur notre gestion du stress parce que nous croyons que c’est la meilleure chose à faire, plus nous devenons anxieux, mal à l’aise, non seulement au travail, mais dans la vie en général.

Le problème n’est pas le stress. C’est la croyance que le stress est le problème et comme toute croyance, cela prendra un moment particulier voire magique qui vous fera prendre conscience qu’il ne sert à rien de combattre, gérer ou développer des outils de gestion de stress.

Le vrai déclic vient lorsque nous réalisons que ce n’est pas l’environnement ou la situation extérieure qui génère le stress. C’est la manière dont nous regardons le monde. Si notre vision est teintée de stress, c’est ce que nous percevrons en permanence.

Vous réalisez que vous ne contrôlez ni les circonstances extérieures, ni même toutes vos pensées. Mais ce que vous pouvez changer, ce sont les yeux avec lesquels vous regardez à travers la fenêtre du stress. À ce moment précis, tout bascule.

Vous prenez conscience que vous êtes conscient. Et plus rien n’est pareil.

Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 28 04 2025

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