L’année dernière à cette même date, je prenais un engagement avec moi-même que je n’avais jamais fait auparavant c’est-à-dire d’écrire sur un même sujet pendant un an. Et oui! C’est réussi. Avec ce dernier article, plus de 53 semaines se sont écoulées et c’est pour moi un moment de bonheur. Une excellente raison d’être vraiment fier et je le suis.
Durant cette période fructueuse, j’ai appris que nous avons, à tous les instants de notre vie, le choix d’être heureux et ce, malgré les circonstances de l’existence. C’est un choix de tous les instants. Personne ou rien ne nous rendra heureux, il n’y a vraiment que nous.
Une autre leçon apprise, et ce n’est pas une erreur, c’est qu’on ne peut pas être heureux! On ne peut qu’être plus heureux, plus souvent et plus longtemps. Dans notre voyage du bonheur, nous aurons tous des moments où nous ne serons pas heureux. Être heureux, seulement lorsque nous sommes heureux tout le temps à 100%, est une bonne façon de ne jamais être heureux. Cependant, vouloir être plus heureux est très accessible pour tout le monde tout le temps. Un peu plus qu’hier et un peu moins que demain.
Lorsque nous mettons notre attention sur un désir quelconque, sur quelque chose que nous recherchons et pour laquelle nous sommes prêts à payer le prix, que ce soit notre santé ou notre bonheur, tout devient possible.
Je ne suis pas de ceux pour qui le bonheur vient facilement. Oui, il peut y avoir des apparences où toutes (ou presque) les circonstances sont réunies pour être heureux mais si je ne fais pas attention à mes pensées, toutes ces merveilleuses conjonctures qui sont entre autres, ma famille, mes amis, mon travail, mes loisirs, mon personnel et les gens qui nous consultent peuvent disparaître en un clin d’œil et faire place à une lacune dans notre bonheur ou même un manque de bonheur. Je dois surveiller à quoi je pense, avoir l’œil pour ne pas tomber rapidement dans tout ce qui va mal et surtout, tout ce qui pourrait aller de travers.
Lors de ce beau et long voyage, j’ai fait quelques réalisations dont la première est que le bonheur n’est pas synonyme de plaisir. Le plaisir est éphémère et basé sur ce qui arrive et pas nécessairement dans le moment présent. Le bonheur va plus loin qu’un moment de plaisir. Avec le bonheur, il y a une appréciation et une certaine jouissance qui manquent à un moment de plaisir.
Le bonheur est aussi associé à une certaine satisfaction. Souvent celle-ci est reliée à une chose que nous avons faite, avons réussie, pour laquelle nous avons de la gratitude. Satisfait d’être là, présent, d’être en vie, d’avoir la chance de vivre comme nous vivons avec tout le filet social possible. Nous devons réaliser que les plus grands rois du monde, avant les années 1900, n’ont jamais eu ce que nous avons. Ils n’en rêvaient même pas car rien de cela n’existait.
Et finalement, le bonheur est associé à un but, un objectif, une direction et une intention. Ce sont ces incitations à vouloir grandir, s’améliorer, se développer dans un ou plusieurs aspects de notre vie et d’aimer encore plus qui pavent la voie vers plus de bonheur. Que serait votre vie si une partie de celle-ci était d’offrir l’opportunité à quelqu’un d’autre d’être encore plus heureux?
Certains individus ont le bonheur plus facile ou voient le verre toujours plein; grand bien leur fasse. Certains autres voient le verre presque toujours vide peu importe où ils sont ou ce qu’ils font; pour eux le bonheur est plus difficile. Pour leur part, il y a des gens qui voient le verre soit à moitié plein soit à moitié vide.
Chacun a un rôle bien défini à jouer et chacun est important dans cet équilibre et, cette conscience qui est le bonheur. C’est ce mélange de personnes qui fait la richesse collective du bonheur. Quel rôle choisissez-vous de jouer?
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 27 05 2024
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