Comme nous l’avons vu dans le dernier article, l’une des choses importantes dans nos décisions de santé est d’établir pourquoi nous voulons vivre, pourquoi nous voulons justement améliorer notre santé? Par la suite, il est important de déterminer ce que nous devons faire et avec quelle intensité.
Si nous venons d’apprendre que nous avons un cancer, une maladie dite incurable, une condition cardiaque ou diabétique, nous souhaiterions faire des changements rapidement et intensivement, du moins, je l’espère.
Et si je veux améliorer ma santé parce que j’ai des problèmes ou parce que je veux simplement être encore mieux que je ne le suis présentement, je pourrais faire certains changements tous aussi importants mais peut-être moins intensivement. C’est-à-dire qu’au lieu de tout changer tout de suite, on changera les choses les plus importantes mais progressivement.
Souvent, la première chose à changer est notre alimentation. Et oui, je sais, je mange déjà bien mais la question que je dois vraiment me poser est : « Ce que je mange me convient-il à moi, maintenant, considérant mon âge, mes activités et mon style de vie? »
Il n’y a rien de plus changeant qu’une bonne alimentation. On a tous déjà entendu parler du régime méditerranéen, du régime pauvre en gras, du régime sans cholestérol, du régime Atkins, du Fodmap, du cétogène, du paléo, du carnivore, du végétarien, du végétalien, du Pritikins, et j‘en passe. Tous ces gens ne peuvent pas avoir raison et, en même temps et ils ne peuvent avoir complètement tort non plus. Certains régimes sont même à l’opposé l’un de l’autre. Comment faire la bonne affaire avec toutes ces différentes philosophies et approches qui semblent toutes être super sensées, super recherchées avec toutes des résultats spectaculaires?
Avec tout ce que je sais aujourd’hui, voici le genre d’alimentation que je favoriserais pour optimiser ma santé si je suis déjà bien et, je ferais présentement la même chose si j’avais un souci de santé mais à une vitesse et intensité plus grande.
Pour l’instant, les pires ennemis en alimentation semblent être les viandes rouges, les aliments transformés, les produits laitiers et finalement, le sucre sous toutes ses formes.
Commençons par les viandes rouges. Il y a beaucoup d’études qui démontrent un lien entre de nombreux cancers et la consommation de viande rouge entre autres, celle qui dit que de consommer de la viande deux fois par jour quadruple les chances d’avoir un cancer du sein.
De plus, la façon dont les animaux sont élevés et traités semble être la problématique principale. Nos animaux sont nourris avec du maïs ce qui ne correspond pas à leur nourriture habituelle. Ce genre d’alimentation fait que nous mangeons donc aussi du maïs transformé.
Au lieu de consommer des acides gras oméga-3 comme la nature l’avait programmé, nous nous retrouvons à consommer des oméga-6 (qui viennent du maïs) et qui ont potentiellement toutes sortes d’effets néfastes sur la santé. Oui, nous avons besoin d’oméga-6 cependant, la ration est beaucoup trop déplacée vers ceux-ci. C’est l’une des raisons pour laquelle plusieurs d’entre nous devons se supplémenter en oméga-3.
Et ce, sans oublier les insecticides, pesticides et herbicides ajoutés au fourrage que ces mêmes animaux consomment. La solution n’est pas de devenir végétarien mais simplement de limiter votre consommation à quelques repas de viande rouge par semaine et choisir des animaux nourris à l’herbe et préférablement d’élevage biologique.
La semaine prochaine, nous regarderons les aliments transformés et le sucre.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 15 08 2022
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