La semaine dernière, nous avons vu comment ce que nous pensons influence notre maladie ou douleur et même notre processus de guérison. Y-a-t-il plus ?
Vous êtes-vous déjà éveillé un matin et vous saviez que quelque chose n’allait pas? Vous ne saviez pas quoi encore mais vous le saviez. L’inverse est également possible; vous vous réveillez et vous savez que ce sera une magnifique journée durant laquelle tout ira bien et, peu importe ce que la vie vous enverra, vous serez capable d’y faire face?
Dans la même veine, ne vous est-il pas déjà arrivé de vous réveiller avec un sentiment que ce sera une journée difficile pour finalement terminer celle-ci avec un « Wow! Quelle magnifique journée! » Assurément, le contraire est aussi probable en vous réveillant avec un « Ce sera une magnifique journée » et qu’à la fin vous vous disiez : « Quelle journée d’enfer, rien ne fonctionnait, tout était difficile! »
Que peut-on faire pour réduire l’écart entre ces deux expériences? Et sachez que, de réduire notre expérience plus positive vers le bas n’est pas une option.
Je vous donne un exemple. Tous les relativement ‘bons bons’ golfeurs amateurs et/ou professionnels « savent » qu’une routine régulière et constante améliore leur jeu et, l’idée de ne pas utiliser cette routine ne leur viendrait jamais à l’esprit. On dit de Tiger Wood qu’il avait la même routine avec le même «timing» au millième de seconde près entre 2002 et 2015. Il en va de même pour la grande majorité des golfeurs professionnels qui ont, avec eux en permanence, un entourage de différents professionnels pour les aider à mieux performer.
Est-ce bien vrai? Tous les joueurs qui remportent le championnat vous diront que leur routine a joué un rôle bien important dans leur victoire. Mais, qu’arrive-t-il avec leur routine lorsque la fin de semaine suivante ils ne se qualifient pas pour les deux dernières rondes du tournoi?
Ce n’est que lorsque nous nous éveillons que nous comprenons que notre performance ou notre qualité de vie ne vient pas de ce nous faisons ou de ce que nous accomplissons mais bien, de qui nous sommes vraiment. Et, avec ce « QUI », il n’y a rien à réparer, à corriger voire à améliorer; rien n’est brisé, rien n’est cassé. Nous ne pouvons pas changer notre état d’esprit en utilisant des techniques mentales.
Nous méditons depuis des années (comme moi et je vais continuer) et certaines journées tout va tellement bien que nous avons des expériences extraordinaires et nous pensons que c’est à cause de la méditation. Puis, le lendemain, l’expérience est totalement à l’opposé : c’est difficile, nous sommes distraits, nous avons toutes sortes de pensées qui n’ont rien à voir avec rien. Est-ce la méditation qui a fait cela ou si le résultat si différent ne viendrait-il pas de quelque chose d’autre ou d’un autre facteur??
Quel est l’écart entre ces deux situations ou entre les deux tournois de golf pour le même professionnel voire même entre deux journées consécutives du même tournoi durant lesquelles une journée il aura un pointage de 66 et le lendemain 78?
Ce n’est que lorsque nous nous sensibilisons à notre état de conscience que celui-ci se révèle à nous. Le niveau de conscience est, selon moi, l’une des seules constantes et elle devient un élément fondamental de notre expérience et de notre vraie nature.
Nous faisons l’expérience de notre vraie nature profonde lorsque nous pouvons en être le témoin sans jugement et surtout, sans attente. Elle devient notre présence, notre bonheur, notre gratitude, notre amour et notre être tout simplement.
Bonne journée, mauvaise journée : tout dépend de notre niveau de conscience, de la signification qu’on lui donne et de notre niveau d’énergie.
Inspiré des travaux de Sydney Banks et Sam Jarman.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 11 07 2022
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