Voici une courte liste d’habitudes que nous pouvons prendre pour être toujours de plus en plus heureux, tous les jours et cela malgré les moments qui peuvent nous sembler plus gris ou même noirs. Nous pouvons passer des heures voire des années à se remémorer des moments moins agréables de notre vie pour nous rendre encore plus malheureux.
Un exercice que je connais qui pourrait tous nous aider est qu’à chaque fois que nous pensons au passé de façon négative, arrêtons-nous et demandons-nous ce qui nous a amenés à cette pensée. L’idée n’est surtout pas de faire de la psychanalyse mais plutôt de simplement prendre conscience de ce que nous faisons et comment nous le faisons. Une chose est certaine, le bonheur et le malheur n’existent pas dans le passé alors, à quoi bon?
Faisons du bonheur un objectif quotidien ; chaque jour nous amène un potentiel de bonheur. Nous voulons constamment le développer, le nourrir et l’enrichir. Il n’y a aucun doute dans ma tête que notre santé physique est étroitement reliée à notre santé émotive et mentale. Chaque instant est un instant de bonheur potentiel. En mettant notre attention sur le bonheur comme un des objectifs de notre vie, nous en aurons toujours plus.
Il est facile de constater ce qui nous rend malheureux; un regard, une phrase, une expression, un commentaire, une circonstance mais savez-vous ce qui vous rend heureux? Apprenons, à chaque moment de bonheur, à avoir et à apprécier avec gratitude le bonheur que nous ressentons. Nous le faisons pour ce qui nous rend malheureux à un point tel que nous le revivons plusieurs fois dans notre tête. Pourquoi ne pas prendre 3 secondes pour apprécier le bonheur?
Faisons un journal simple et gardons-le sur la table de nuit ou le coin du bureau, ou même dans notre téléphone dans lequel nous inscrivons à chaque jour quelques moments de bonheur dont nous nous souvenons. Non, il n’est pas question ici de retourner et de vivre dans le passé, juste de reconnaître ces moments précieux, un peu à tous les jours.
Selon plusieurs experts, nous voulons également éliminer de notre vie ce qui ne nous rend pas heureux tels que les médias sociaux, la radio, la télévision et surtout, les nouvelles. En quoi la page « Facebook » de quelqu’un que vous ne connaissez pas peut vous rendre heureux? De quelle façon les nouvelles de 22 heures peuvent vous rendre heureux? Plusieurs recherches démontrent que plus nous passons du temps sur « Facebook » et autres, plus notre capacité à être heureux de moment en moment diminue et, le moins satisfait nous devenons avec la vie que nous avons.
Aussi, apprenons à sourire plus souvent. Nous pensons tous à tort que le sourire ou le rire doit être déclenché par un événement extérieur. Lorsque nous sourions ou rions, les muscles faciaux et ceux autour des yeux envoient des messages à notre cerveau qui commencera à sécréter des neuropeptides et neurotransmetteurs de bonheur.
Comme toute chose dans la vie, on ne peut pas tout prévoir et tout planifier et oui, il y en aura des jours où on se dira qu’on aurait dû rester couchés. Durant ces moments-là, nous voulons avoir déjà en place un plan d’urgence. Je dis déjà parce que dans le moment, les chances sont que nous n’y penserons pas et nous n’y aurons pas accès.
Toutes les sociétés ont des plans d’urgence pour le feu, la maladie, les catastrophes alors pourquoi n’en n’aurions-nous pas pour nous-mêmes? Cela peut être aussi simple que d’appeler un ami, faire une marche dans la nature, aller voir votre spectacle d’humour favori, entreprendre votre activité physique préférée et même votre loisir par excellence.
Passons plus de temps à l’extérieur. La vie sur terre n’est possible que par la chaleur du soleil et sa lumière. Le soleil est responsable de presque tous les cycles naturels. Dans les cent dernières années, nous avons appris avec l’arrivée de l’électricité à faire fi de ces cycles à notre grand détriment.
Nous ne voulons plus sortir lorsqu’il fait trop chaud, trop froid, trop soleil, trop nuageux, trop humide. Nous retournons à notre chauffage central et notre air climatisé nous coupant ainsi de la symbiose qui existe entre la nature et nos corps physique, émotif et mental. Lorsque nous sommes à l’extérieur, souvent nous bougeons plus et nous passons du temps avec nous-mêmes loin des distractions électroniques.
De plus, même en temps nuageux, notre glande pinéale reçoit des informations quant à notre cycle de sommeil sans parler de la vitamine D. Le nord-américain moyen passe entre 80% et 99% de son temps à l’intérieur.
Et surtout, amusons-nous dans toutes les circonstances de notre vie. C’est un choix.
Dr Pierre Bernier, chiropraticien, D.C. 01 04 2024
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