Que puis-je faire ou penser maintenant ?
ÊTRE HEUREUX
Être heureux est un choix, facile à dire mais pas nécessairement facile à faire. Nous avons donc besoin de certains outils qui nous aideront à garder le cap.
Je vous invite à utiliser une phrase créée par un ami (en fait par deux personnes mais une avec qui nous avons une relation spéciale), Harvey Schoof, cofondateur d’un système appelé « 6 advisors » basé sur les travaux de Hartmann. Par la suite, Harvey a développé un système plus précis et élaboré appelé « Axiogenics » avec Peter Démarais avec qui j’ai fait l’une de mes formations de coaching sur les « 6 Advisors ». Nous avons enseigné ce système à des centaines de chiropraticiens dans plus de 15 pays différents.
Harvey et Peter nous montrent le chemin du bonheur avec cette phrase: « Que puis-je faire ou penser maintenant qui aura le plus d’impact sur ma qualité de vie et sur la qualité de vie des gens que j’aime ? »
Regardons ensemble quelques scénarios. Vous avez eu une journée frustrante au travail, rien n’allait et vous êtes sur le chemin du retour. Que faites-vous ? Si vous vous posez la question et que vous prenez le temps d’y répondre, vous arriverez à des conclusions très différentes. Vous vous questionnez sûrement sur la possibilité de changer d’emploi ou même de carrière. Il est difficile dans ces situations de ne pas être réactifs, de ne pas, soit se sauver ou soit vouloir contre-attaquer. Ces deux scénarios ne mènent souvent à rien de bon parce que l’enjeu principal n’est pas pris en considération. De retourner à la question décrite plus haut remets les choses importantes en perspective.
Vous avez une douleur, disons à votre épaule, et que cela persiste et que cela ne change pas assez vite à votre goût. Vous pouvez faire toutes sortes de traitements, consulter toutes sortes de gens, tenter de trouver des solutions à l’extérieur de vous ou encore abdiquer à votre situation. En retournant à la question principale, vous pourrez probablement utiliser des outils que vous avez déjà. Que puis-je faire ou penser maintenant qui aura le plus d’impact sur ma qualité de vie ? Peut-être est-il temps de faire une introspection à savoir s’il y a un message derrière la douleur, une émotion derrière la douleur. Si la douleur était un « coach », elle vous dirait quoi sur votre vie ? Votre coach vous inviterait à changer quoi, à faire quoi, à améliorer quoi ?
La vie est belle et tout va bien. Vous êtes dans une superbe période de votre vie et de vous poser la question ne fera que permettre à cette situation de se continuer le plus longtemps possible. La question fonctionne parce qu’elle adresse la partie fondamentale de nous-mêmes, de nos valeurs intrinsèques propres à chacun.
Ce qui a le plus de valeur dans la vie c’est l’être humain vous incluant. Lorsque l’être humain réapparaît en haut des priorités, nous pensons différemment et les incompatibilités s’amenuisent. Nous voulons comprendre ce qui se passe avec l’autre ou avec nous-mêmes.
Par exemple, vous êtes en conflit avec quelqu’un. En vous posant la question, la majorité d’entre nous voudra connaître le point de vue de l’autre, sa version, sa compréhension et l’autre aura ainsi la chance de s’ouvrir et parfois de mieux se comprendre, de mieux voir ce qui manquait, et peut-être même, voudra-t-il connaître votre position. L’objectif n’est plus d’avoir raison, ni d’atteindre nos objectifs, ni de combler nos attentes mais bien de voir que ce qui a le plus d’importance c’est-à-dire vous-même ou un autre être humain.
Parfois, les gens veulent réduire la fréquence de leur visite pour toutes sortes de raisons. On ne peut pas juger leurs raisons. Nous leur demandons : « Pensez-vous que réduire la fréquence de vos visites est ce qu’il y a de mieux pour vous à ce moment-ci ? »
L’important n’est plus les dollars ni le temps mais eux-mêmes. Ils sont les seuls à pouvoir prendre la meilleure décision.
Dr Pierre Bernier, D.C. 14.05.2018
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